La première fois que Garett a mis les pieds sur l’île, c’était lors de son voyage de noces. Le jeunes couples new yorkais avait envie de découvrir de nouveaux horizons et O’ahu avait la réputation d’être un endroit paradisiaque. Financièrement, payer le voyage n’avait posé aucun souci, pas encore la trentaine et il avait déjà monté sa propre chaîne d’hôtel. Il faut dire que dans sa famille, c’était la norme. Entre son père qui tenait une grande chaîne de restaurants aux quatre coins du monde, un grand-père qui avait ouvert un des premiers cabarets de Manhattan, un oncle PDG d’une multinationale, j’en passe et des meilleures, son destin avait été tout tracé. Revenons-en aux faits… Son séjour lui ayant beaucoup plus et trouvant qu’il serait facile d’attirer de nombreux touristes ici, il ouvrit le complexe hôtelier Hilton Village. Pendant quelques temps il vécut entre New York et O’ ahu. Les voyages à répétition l’épuisaient énormément, à peine arrivé à un endroit, il devait repartir et changer d’heure aussi souvent perturbé considérablement son horloge biologique. Il avait donc fini par s’installer presque toute l’année sur l’île, préférant le climat de cette partie du globe au froid new yorkais. Quitter sa ville natale n’avait pas été chose facile au départ, les membres de sa famille lui avaient vigoureusement conseillé de soigner ses affaires sur le continent au lieu d’aller se couler douce au beau milieu de l’océan Pacifique. Il n’en avait pas pris compte, certain que c’était un marché qui pouvait lui rapporter énormément, à court comme à long termes.

Issue des classes moyennes parisiennes, Billie s’est découvert très tôt un goût pour l’écriture. Durant toute sa période scolaire, il s’est contenté de lire des livres, constamment. Il n’était pas très sociable et ne s’entendait pas vraiment avec les jeunes de son âge. Vers l’âge de 17 ans, il commença à rédiger ses premiers écrits. Tout d’abord des nouvelles qu’il cherchait à faire publier dans divers journaux, puis ensuite il s’attaqua à son roman… Il ne l’a d’ailleurs toujours pas achevé. Il n’avait pas l’imagination nécessaire pour y parvenir ou alors cela aurait eu un résultat vraiment médiocre. Après avoir obtenu son bac, il entra en fac de lettre, c’est à ce moment-là qu’il trouva sa véritable vocation : journaliste. Au bout de trois ans, il put enfin en terminer avec les études et il postula dans plusieurs journaux. Grande déception, aucun n’avait d’emploi pour lui. Il décida donc de partir pour Hawaï, comme ça du jour au lendemain, il ne prévint même pas sa famille, il voulait se détacher de son passer. L’espoir d’écrire un livre ne l’avait cependant jamais abandonné et peut être que cet endroit lui donnerait des idées… Pour le moment, elle lui a tout de même offert du travail, il est journaliste pour la gazette locale.

Né à Venise, il y a passé une grande partie de son enfance. Issu d'une famille aisée, il a néanmoins eu l'occasion de voyager beaucoup. Cette période de sa vie avait été banale mais heureuse. Il était un garçon comme les autres, sortait avec des filles, s'amusé... Après le lycée, il partit faire ses études à Rome. C'est pendant ces années-là qu'il rencontra Leonilda. Très vite, il tomba sous son charme et quelques mois plus tard, ils se mariaient. Ils décidèrent alors tout les deux de faire une pause dans leurs études et retournèrent à Venise dans la famille du jeune homme. Ils accueillirent très bien sa jeune femme. Ils vécurent quelques temps comme ça, satisfait de leur union. Tout le monde ici savait qu'ils avaient des moyens financiers relativement important, ce qui devait arriver arriva, ils furent cambrioler. Ce jour-là, sa femme devait être seule chez elle, personne ne sait ce qu'il se passa dans la maison, mais quand il rentra, les voleurs étaient partis avec presque tout ce qui avait de la valeur. Sa femme aussi avait disparu ce jour-là. Il y eut une enquête de police, mais elle n'aboutit à rien et quelques mois plus tard, ils classèrent l'affaire sans ménagement, laissant Alejandro seul avec son chagrin, concluant à un simple cambriolage et à un départ de la femme de son plein grès, n'ayant trouvé aucune trace de lutte. Il faut dire qu'ils avaient des affaires plus graves que celle-ci à gérer. Il n'abandonna néanmoins pas l'idée de la retrouver et engagea un détective privé pour l'aider dans ses recherches. En à peine deux semaines, ils trouvèrent une piste qui les mena tout droit au corps de sa femme, mais il n'y avait aucune trace des malfaiteurs. Il laissa place à la police pour résoudre le meurtre et parti loin de cette ville pour oublier sa femme. C'est ainsi qu'il atterrit ici, à Hawaï. Il ne savait pas quoi faire, profitant des conflits qui régnaient sur l'île, il proposa ses services en temps que détective privé. Après tout, il avait bien réussi à retrouver sa femme là où la police avait échoué...

Issu d'une riche famille écossaise, sa vie avait été toute tracée par ses parents. Ecole privée, université renommée, mariage arrangé... Il n'avait pas beaucoup eu de choix dans sa vie. Son enfance lui avait paru heureuse, il vivait dans une bulle avec sa famille et les autres familles les plus riches de la ville. La plupart ayant des enfants comme lui, il ne s'était jamais senti différent des jeunes de son âge, comme si c'était normal d'être pourri gâté par ses parents. Les études supérieures ne l'ouvrirent pas non plus sur le monde extérieur, il préférait ne voir que sa partie du monde. Ensuite, vient l'âge du mariage. Sa femme, fille d'amis de ses parents, devait rapprocher leurs deux familles afin de pouvoir créer des accords entre leurs sociétés. Il était tout de même heureux de son mariage, même s'il ne l'avait pas choisi, il aimait son épouse et cela semblait réciproque. Il avait un poste relativement important au sein de la société de son propre père, mais un jour, il comprit que ce n'était pas ce qu'il voulait. Il annonça donc à tout le monde qu'il partait en vacances pour une durée indéterminée. Sa femme le suivit, mais elle ne resta pas longtemps à Hawaï, préférant retourner dans sa famille en Ecosse, ce qui ne l'empêcha pas de prolonger son voyage.