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 MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ?

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manon z. de contades

manon z. de contades

ADMIN → godofdreams

Âge : 30
Bêtises racontées : 425
Arrivée à Hawaii : 07/07/2011
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 6 Aoû - 20:16

Malo & Manon ♥
« T'as cru que la vie c'était un kiwi ? »
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Malo était con. Malo était le garçon le plus con que j'avais jamais rencontré, c'était sûr et certain maintenant. C'était moi qui devait m'occuper du groupe de touristes français de ce matin, je l'avais noté sur le tableau alors pourquoi est-ce qu'il l'avait fait à ma place ? Surement pour me fait chier, je ne voyais que ça. Les français ne donnaient quasiment jamais de pourboire de toute façon, il n'avait rien à y gagner à part l'une de mes nombreuses crises de nerfs. Pourtant, j'avais rien fait pour le chercher cette fois. J'avais pas mélangé ses fiches, ni mis du sel dans son café. J'avais même pas essayé de l'embrasser entre deux salles juste pour qu'il me repousse. Bref, il n'était même pas encore onze heures que le beau brun m'avait déjà énervé. Il commençait plutôt mal la journée lui. De toute façon, j'avais le sensation que me pousser à bout était la chose pour laquelle ce garçon était le plus doué. Il se foutait de ce que je pensais et de ce que je ressentais de toute façon, j'en étais sûre. Il ne m'aimait pas, je ne l'aimais pas, au moins c'était réciproque. Mais il aurait au moins pu faire un effort pour le cacher. Moi je ne le faisais pas, j'étais bien trop honnête pour ça, mais lui il aurait pu y mettre du sien un peu.

Je débarquais donc comme une furie - façon de parler - dans la salle où l'on se retrouvait habituellement entre collègue entre les différentes visites ou entre nos heures de permanences. C'était ici que l'on se partageait les groupes ou que l'on se racontait nos vies et nos soirées de la veille. Heureusement pour moi et pour les autres, malheureusement pour lui, Malo était le seul à s'y trouver à cette heure. Il révisait ses cours apparemment, vu l'énorme classeur qui était posé juste devant lui. Les coudes posés sur la table, la tête entre les mains, on pourrait presque le prendre pour un ange vu d'ici. Je dis bien presque hein, approchez-vous encore un peu et c'est un vrai démon. Bon, j'exagère peut-être un tout petit peu, mais je vous jure que s'il avait pas existé, et ben il aurait pas fallu l'inventer. Non, non, j'exagère pas cette fois. Je m'approchais de lui d'un pas rapide pour venir me placer juste à ses côtés. Il leva le regard vers moi avec son petit regard innocent. Innocent, mon cul ouai. Et mes fesses, c'est du poulet peut-être. Pour ma part, mon regard n'était plus du tout angélique. A mon avis, j'aurais fait peur à n'importe qui si je n'avais pas eu Malo devant moi.

« Malo, t'as quoi à la place du cerveau ? »

Le jeune homme avait bien du mal a dissimulé le sourire qui commençait à s'étirer sur ses lèvres. S'il commençait à plus à se moquer de moi ... J'étais sûre qu'il savait très bien de quoi j'étais en train de parler, il ne pouvait en être autrement. Et puis même s'il l'ignorait, il était pas autorisé à rire, c'était pas une scène comique. C'était une vraie scène de dispute, un peu comme on en voit dans les films, avec des cris, des assiettes brisées et des gifles qui partaient. Bon, on en était pas encore là, mais s'il continuait à se moquer de moi, j'étais certaine que ça pouvait finir comme ça. Je me laissais tomber sur la chaise à côté de lui, la moue boudeuse.

« T'es un gros con ... C'est moi qui m'en occupe des groupes de français normalement. J'suis sûre que t'as fait plein de fautes de grammaire, tu parles français comme une vache russe. »

C'était totalement puéril et débile comme attaque mais c'était sorti tout seul. Et puis en plus c'était vrai, il parlait mal français, j'étais certaine que ce pauvre groupe de touriste avait détesté sa visite. Et puis Malo détestait les touristes c'était bien connu. Il faisait exprès d'être désagréable avec eux, tout ça parce que mOnsieur disait que c'était SON île.
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Malo E. Winkler

Malo E. Winkler

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 6 Aoû - 21:17

Il adorait la peinture, il adorait les arts, il adorait son boulot sauf la partie relationnelle de la chose. Il avait en horreur de devoir expliquer à des imbéciles la signification de telle ou telle chose. Un touriste, quel que soit sa nationalité, ne change jamais. Ça sera toujours un type qui débarque et qui bousille tout sur son passage. Le genre de personne qui se moque de notre religion, de nos danses, de nos légendes en nous traitant d’aborigène et qui jettera tout ses papiers par terre. Il en avait connu certains moins cons que les autres mais il ne les estimait pas pour autant. Un touriste c’est quelqu’un à dégager voir à foutre dans son lit si le touriste était de sexe féminin. C’est tout.
Il y a tout de même quelque chose qu’il déteste plus que les touristes. Impossible me diriez-vous ! Et bien si, il y a Manon et tout ce qu’elle représente. Malo voulait qu’elle dégage de son île. Il voulait que toutes les personnes de son genre meurent noyé ou s’en aillent. Il avait remarqué qu’elle devait s’occuper d’un groupe de français ce matin-là. Il n’avait jamais eu une grande affinité avec les français mais il avait un groupe le samedi matin tôt et n’avait aucune envie de se lever. Malo était donc allé voir le patron pour lui expliquer qu’il s’était mit d’accord avec Manon pour échanger, il l’avait cru.
Pendant une heure et demie il avait parlé très rapidement dans un français approximatif se montrant aimable au minimum pour que son patron ne lui passe pas de nouveau un savon. Bien entendu il n’avait pas eu de pourboire, il s’en moquait. Malo avait besoin d’argent mais il aurait préféré crever dans la rue que de renoncer à ses convictions. Après l’invasion française il était allé dans la salle de repos pour étudier. Il étudiait tout le temps, il devait être le meilleur. Pas dans les meilleurs, LE meilleur.

Alors qu’il était en plein étude de cas, la pouffe de Manon débarqua dans la salle. Cette fille avait vraiment le don de l’énerver. Elle se moquait de tout et n’avait aucun respect. Pour elle Hawaï c’était Beverly Hills. Un endroit superficiel et de débauche. Disons plutôt qu’elle voudrait qu’Hawaï devienne Beverly Hills. Derrière ses cheveux blonds il y avait un joli petit minois. Un minois superficiel, hautain et croyant que le monde tournait autour d’elle. Il voulait la pousser à bout, qu’elle se mette à pleurer, qu’elle aille loin de lui.
Manon se plaça à côté de lui, il dédaigna fermer ses cahiers et la regarda droit dans les yeux. On lui aurait donné le bon Dieu sans confession. Elle était en colère, très en colère. On le voyait dans son regard même si elle essayait de garder son sang froid pour ne pas l’égorger sur le champ. Et encore, si elle savait qu’elle allait devoir se lever samedi.

Elle lui lança un pique ce qui ne l’affecta pas. Au contraire un léger sourire s’afficha sur ses lèvres. Il était content qu’elle le prenne comme ça car il n’y avait qu’une signification possible. Elle avait été désarmée par rapport à la situation, elle lui avait complètement échappé. Malo était impatient qu’elle se rende compte des changements opérés sur le tableau. Il l’a laissa continuer à s’énerver contre lui, déclarant qu’il parlait mal le français. Il parlait surement le français comme une vache russe mais qu’est-ce qu’il en avait à faire ? Franchement ? Etait-il le genre de mec à se soucier du bien être de ses clients étrangers ? Faudrait qu’elle se réveille, ça devient pénible.


« Si j’étais toi je me poserais des questions sur mon allemand, histoire de ne pas ressembler à une vache. »

Il lui indiqua de la main le panneau indiquant bien que samedi matin elle avait un groupe de touriste allemand. Malo regarda la jeune femme devenir rouge de colère. Le jeune homme pouvait l’insulter, se moquer d’elle, la balancer dans une fausse sceptique, il ne pourrait jamais nier qu’elle était belle. Pas belle dans le sens une fille mince à gros seins, belle dans le genre vraiment belle. Pas autant que Brigitte Bardot ou Monica Belucci, mais belle quand même. Il rouvrit son classeur bien qu’il savait parfaitement qu’elle ne le laisserait pas s’en tirer comme ça.
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manon z. de contades

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 7 Aoû - 20:49

Malo & Manon ♥
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J'étais en rogne contre Malo qui m'avait, de un, pris mon groupe de touristes français sans me prévenir, et puis de deux, il était en train de me regarder avec son petit sourire de merde, comme si j'allais passer l'éponge sans rien dire. Il savait très bien que j'allais pas passer l'éponge, il commençait un peu à me connaître quand même. Il savait très bien que j'allais m'énerver, j'allais lui dire des trucs méchants, trente-six-mille à la minute, et puis j'allais bouder pendant trois jours après. Mais ça ne l'embêtait pas apparemment, il souriait toujours du coin des lèvres avant de me montrer le tableau où on inscrivait qui prenait quel groupe, pour qu'on s'y retrouve. Oh et puis qu'il arrête de sourire de ça où j'allais le frapper.

« Si j’étais toi je me poserais des questions sur mon allemand, histoire de ne pas ressembler à une vache. »

Hein, mais de quoi il parlait cet abruti ? Et puis je parlais pas un mot d'allemand en plus, c'était pour ça que c'était lui, l'autrichien qui s'en chargeait. Et puis aussi parce que les allemands avaient toujours un humour bizarre que je ne comprenais jamais, quelque soit la langue. Je m'approchais un peu du tableau, histoire de comprendre un peu mieux de quoi il parlait je distinguais un peu mieux et je crus vivre un vrai cauchemar. Manon, 10h, groupe d'allemands. Putain, le con. L'enfoiré. Le fils de pute. Mais qu'est-ce que j'avais donné au bon Dieu pour avoir un collègue pareil ? Non mais sans rire, il abusait là. Moi j'étais gentille avec lui, je lui faisais pas de coups par derrière, pourquoi est-ce qu'il était comme ça avec moi ? Je me retournais vers lui, j'étais sûre qu'on pouvait voir la fumée qui me sortait des oreilles tellement j'étais énervée. Cet espèce d'indigène avait rouvert son classeur, comme si le dossier était clos. Il se foutait de le doigt dans l'oeil.

« Tu fais chier, Malo ! Tu fais vraiment chier ! J'ai un truc de prévu moi vendredi soir, je dors le samedi matin. »

De toute façon, je savais très bien que je ne pourrais plus rien y faire désormais, le patron devait surement être au courant. J'allais devoir annuler ma soirée du vendredi, c'était les copains qui allaient pas être content. Le beau brun tourna la tête vers moi, cet insupportable rictus toujours accroché à ces lèvres. Oui, beau brun. Même si à cet instant précis je le détestais, même si j'avais envie de le frapper, je ne pouvais nier qu'il était très beau. Avec ses traits fins, ses cheveux en bataille et ses petites fossettes, j'étais persuadée qu'il devait faire craquer toutes les petites indigènes prépubaires de sa tribu. Et pourtant, il essayait même pas d'en profiter plus que ça apparemment, c'était bête. Moi en tout cas, je le trouvais plutôt craquant sous ses allures d'hommes des cavernes. Je m'assis à nouveau sur le siège à côté de lui.

« Garde-le ton petit sourire de merde, j’en veux pas. C’est tout ce que tu sais donner, toi... Des petits sourires pour embrouiller les gens... Garde-le ton putain de sourire. »

Qu'est-ce qu'il était beau ce sourire, mais qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver. Je ne savais jamais quoi penser avec Malo. Un coup il était le plus adorable des hommes, je l'aurais épousé sur place si jamais été pour le mariage. Et puis l'instant d'après, j'avais envie de le frapper, de lui crier ses quatre vérités au visage pour qu'il se rende compte qu'il faisait chier le monde. Mais il avait l'air d'en avoir rien à foutre alors moi, ça me décourageait, et j'allais bientôt fini par l'ignorer totalement. Et il aurait que ses beaux yeux pour pleurer. Et na.

« Qu'est-ce que je t'ai fait Malo ? »

Oui, elle était là la question après tout.
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Malo E. Winkler

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 7 Aoû - 21:57

    Et là voilà qui jacassait qu’elle avait déjà pris des obligations, qu’elle ne pouvait pas travailler samedi matin et que blablabla. Elle passait son temps à geindre. Elle n’avait absolument aucune qualification nulle part. D’ailleurs il se demandait bien comment on avait pu employer une fille comme elle dans cet établissement plutôt huppé. Si elle voulait suivre une carrière professionnelle et réussir à monter les échelons, Manon allait devoir songer à démissionner et s’engager dans une agence de pleureuse professionnelle. Quand même, se plaindre qu’elle ne puisse pas faire la grasse matinée le samedi matin. Elle a cru que travailler c’était un passe temps ? Elle l’énervait. Malo avait besoin de cet argent pour étudier. Sans ça, il ne pourrait jamais devenir avocat et aider sa mère financièrement. Il ne vivait pas dans le luxe. L’un des rare luxe qu’il s’était offert c’était de quitter le cocon familiale. Et elle, elle débarquait avec ses vêtements de grand couturier, se la jouer dans des fêtes pour bourgeois, dépensant son argent à tout va. Il détestait réellement ce qu’elle représentait. Tout devenait plus cher maintenant. Alors si elle voulait avoir une chance de rester, elle n’allait pas en plus avoir le meilleur emploi du temps possible ! Lui aussi il voulait dormir le samedi matin ! Et en même temps que son boulot il avait l’université à réussir.

    « Tu prendras de la vitamine C dans ton café pour tenir le coup »

    Il était content d’avoir contrarié ses plans. Elle devait bien comprendre que dans la vie tout n’était pas parfait et que quand elle voulait quelque chose elle ne l’avait pas forcement. Bon en vrai Malo n’avait rien de prévu le samedi, Manon travaillait sérieusement et avait demandé son samedi depuis très longtemps. Donc il avait fait tout ça non pas pour lui donner une vraie leçon mais uniquement pour l’emmerder. Malo fit semblant de se concentrer sur son classeur la regardant par moment du coin de l’œil toujours avec un petit rictus comme greffé à ses lèvres. Mais quand elle s’asseya de nouveau près de lui, il arrêta de faire genre et ferma encore une fois son classeur.
    Manon qui rouspète : énième… La voilà maintenant qui critiquait sa façon de sourire. Apparemment celui du jeune homme embrouiller les gens. Comme si elle connaissait beaucoup de personne qui pourrait lui confirmer ses dires. Ouais ouais en gros son sourire l’embrouillait elle, et il en était ravi. Il aimait quand elle ne comprenait rien à son comportement, quand il la faisait tourner en bourrique au point de la rendre folle. Il ne répondit rien à ses attaques mis à part un sourire charmeur. Pas le genre de sourire qui voulait clairement dire ‘’je te drague’’, non le genre de sourire bien plus profond que ça. Celui mi-mystérieux mi-Don Juan. Qui était dans le contexte clairement de la provocation.

    C’est là qu’elle lui posa une question qui étonna un peu le garçon. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui pose une question comme ça aussi direct. Surtout que ça faisait un moment qu’il était odieux avec elle et que Manon lui répondait par autant de mauvais tour. Donc pourquoi maintenant ? Son étonnement se résuma par un hochement de sourcil, fugace mais existant que cette pouffe avait surement dû remarquer. Elle voyait tout. Elle était chiante. Il pouvait répondre quoi à ça ? Il ne savait pas vraiment. Certes il détestait ce qu’elle représentait mais concrètement cette chère Manon Z. De Contades ne lui avait rien fait personnellement. C’était quand même Malo qui avait commencé. Pris complètement au dépourvu il ne répondit rien à sa question. De toute façon même avec de la préparation il ne savait pas ce qu’il aurait pu dire. Encore une question qui allait lui trotter dans la tête. En fait il était un peu comme un gosse de 6 ans qui pour attirer l’attention d’une fille qui lui plait, tirerait sur ses longs cheveux. Mais ça, bien entendu jamais il ne le reconnaitrait.

    Il la regarda donc un moment droit dans les yeux avec son beau sourire figé sur ses lèvres. « Tu prends un verre avec moi après le boulot ? » Il avait une chance sur deux d’être repoussé violement. D’ailleurs il avait toutes les chances d’être dégagé ce qui le blesserait dans sa fierté et par conséquent il se sentira obligé de la pousser un peu plus à bout. En fait entre eux on ne savait jamais quand l’autre acceptera. C’était un peu un pas en avant et deux pas en arrière. Ils s’étaient déjà embrassés et n’en parlait bien entendu jamais ou très rarement. Mais ces baisers avaient bel et bien existé donc un moment donné les deux parties ont été d’accord. Alors pourquoi se repoussait-il s’en arrêt ? Il y a eu aussi leur partie de jambe en l’air mais ça n’en parlons pas !


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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 7 Aoû - 22:52

Malo & Manon ♥
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Je voulais savoir pourquoi Malo s'en prenait à moi comme ça. Moi, quand je l'embêtais, ça restait gentil. Ou du moins pas méchant. J'aurais pu dire "affectueux" aussi, mais là ça impliquait des sentiments et entre Malo et moi, y avait pas de sentiments. Il pouvait y avoir plein de choses, de rires, des pleurs, des baisers, des parties de jambes en l'air, mais pas de sentiments. De toute façon, je me demandais souvent si le type qui se trouvait en face de moi était capable d'éprouver des sentiments pour quelqu'un d'autre que son île chérie. Oui, il avait qu'à l'épouser son île tellement il l'aimait, pendant qu'il y était. Ce mec, il était fait pour parler aux arbres et aux animaux, pas aux humains. C'était un homme des cavernes. Incapable de ressentir et exprimer le moindre sentiment. Mais cela ne me disait pas pourquoi il s'en prenait à moi de cette façon. Je savais bien que j'étais pour lui qu'une touriste qui venait piller Hawaï. Mais c'était pas une raison pour me traiter d'une telle manière.

Il finit par me regarder droit dans les yeux, toujours en souriant. J'aurais pu faire n'importe quoi pour ces yeux. Non, je ne venais pas de penser un truc pareil. NON, je n'avais pas pensé un truc pareil. De toute façon, ces yeux et son sourire de charmeur était bien les deux seules choses que j'arrivais à désirer chez lui. Le reste, j'en avais absolument rien à faire. Et non, je ne me voilais pas la face. Je détestais Malo et tout ce qui allait avec. Sauf ses yeux et son sourire. Il pouvait bien continuer à me regarder de cette façon, mon opinion sur lui était déjà faite depuis un bon bout de temps déjà.

« Tu prends un verre avec moi après le boulot ? »

Il se prenait pour qui, sans rire ? Il me prenait ma place, se foutait de ma gueule, se foutait de mon accent allemand, et ensuite se permettait de m'inviter à prendre un verre avec lui ? Comme s'il avait la moindre chance que j'accepte ... Il me prenait pour l'une de ses petites groupies indigènes ou quoi ? Il se foutait le doigt dans l'oeil, on ne m'avait pas comme ça moi.Même si j'aimais les gens qui avait du caractère, Malo pouvait se le foutre où je pensais son caractère de merde.

« Starbuck de Kailua, 15h. Si t'es en retard, n'essaie même plus de m'adresser la parole. »

C'était sorti tout seul, sans que j'ai eu le temps de réfléchir. Pourquoi est-ce que j'avais dit ça, pourquoi est-ce que j'avais accepté ? Ça devait être une espèce de pulsion, parce que j'en avais pas envie, ça j'en étais certaine. Comment est-ce que je pourrais avoir envie de le voir après ce qu'il m'avait fait subir ? Je le détestais et ce rendez-vous de cet après-midi allait sans doute être exécrable, comme à peu près tous les moments passés en sa compagnie. Enfin sauf notre nuit ensemble, cette fois-là avait été juste torride, mais je ne préférais pas parler de ça. Ça restait encore tabou puisque je ne savais pas tellement quoi en penser. Comme je ne savais pas quoi penser de Malo. Il était juste ... Déroutant.

« Tu sais, moi je te déteste pas. C'est quoi que t'aime pas chez moi ? Mon accent français ? Mes chaussures à trois cents euros ? La manière dont je te regarde ? »

Je savais bien que c'était un peu tout ça, je n'avais pas choisi ces exemples-là pour rien. Je voulais juste lui sortir un peu les vers du nez, je ne voulais qu'il croit que j'avais abandonné le sujet.
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 7 Aoû - 23:40

    Starbuck… Etonnant venant de la part d’une petite bourgeoise. Une multinationale qui fait payer le café à prix d’or sous prétexte que cela serait équitable. Le genre d’entreprise qui pille les ressources d’un pays pour faire des bénéfices sur leur dos. Des profiteurs comme partout. Il n’allait jamais au Starbuck préférant acheter son café chez des hawaïens mais pour une fois il ne dirait rien et ne contesterait pas les paroles de Manon. Et après elle ose se plaindre qu’il ne faisait aucun effort ! Là pourtant il se taisait alors il aimerait bien un peu de reconnaissance parfois.
    L’important dans tout ça c’est qu’elle avait accepté son invitation. Malo en était heureux. Enfin heureux, heureux… Il ne l’était pas encore au point d’aller chanter « Happy Together » en courant au ralentit dans une prairie. Non il était content de la voir. Au fond de lui bien caché, il l’aimait bien. Malo avait besoin de confrontation pour s’épanouir et Manon remplissait tous les critères. Il avait besoin d’elle pour exister en quelque sorte. Il avait besoin d’un ennemi. Il était comme un super héro voulant défendre une ville et un bon super héro doit avoir un méchant. Elle était sa catwoman.
    Il avait bien noté l’heure et l’endroit, il y serait à l’heure. Il n’était jamais en retard. En fait si mais quand il arrivait en retard c’était uniquement pour faire chier son monde. Si il était en retard c’était parce qu’il l’avait décidé. Sauf que là il n’arriverait pas en retard car quand les menaces qu’elle proférait, étaient sérieuse.

    Après sa réponse au sujet de son rendez-vous, elle réattaqua avec ce qu’il ne supportait pas chez elle. Malo était loin d’être con. Il savait que ses exemples n’étaient pas dû au hasard. Elle savait ce qu’il n’aimait pas chez elle. Même si, il est vrai, les raisons n’étaient pas vraiment précises. Il pourrait se défendre en disant qu’il ne détestait pas ses chaussures mais ce qu’elle représentait mais dans tout les cas il ne pourrait qu’en arriver à la conclusion qu’il détestait le personnage. Mais la fille ? Le personnage d’accord, mais ce qui se cachait en dessous des artifices il en pensait quoi ? Pour le coup, il ne le savait pas exactement. Il ne le savait pas surtout parce qu’il ne voulait pas le savoir. Il n’avait jamais pris la peine de se pencher là dessus quelques minutes, réfléchir à tout ça. Dès que son esprit vagabondait et abordait la question de Manon il se débrouillait pour s’occuper. Bon les rêves c’était plus difficile à contrôler mais ils restaient tout de même très ambigus. Par moment il rêvait qu’il embrassait la jeune fille, c’était ces jours là qu’il était le plus désagréable avec elle. Mais ça, jamais Manon ne le saura.
    La jeune femme avait commencé par dire qu’elle ne le détestait pas lui. Erreur, elle lui offrait une occasion de rebondir et ainsi d’éviter sa question. Même si elle allait insister pour qu’il y répondre.

    « Qu’est-ce que tu ne détestes pas chez moi ? »

    Ouais, Malo était comme ça. Il n’en avait vraiment rien à cirer qu’on lui pose des questions, qu’on lui demande un truc et quand il ne voulait pas y répondre, bah il ne le faisait pas. Puis bon… Même si elle avait touché juste avec ses exemples, il y avait tout de même un point sur lequel elle s’était planté. Il détestait son accent français car ça voulait clairement dire qu’elle était étrangère. Même si concrètement si une française venait à tomber amoureuse de l’île et aider Malo à la protéger, il n’aurait rien contre elle. Le problème de Manon c’est qu’elle débarquait et voulait tout changer. Elle insultait même le peuple de Malo ! Mais sinon son accent français à proprement parlant, il était plutôt… Hum… Craquant. Ouais… ça lui donnait du charme. Par contre pour ses chaussures c’était une horreur, on ne pouvait rien y faire.

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manon z. de contades

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyLun 8 Aoû - 11:58

Malo & Manon ♥
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Je voulais savoir pourquoi Malo ne m'aimait pas. Il avait essayé de détourner ma question en m'invitant à boire un verre, et en essayant de faire vagabonder mes pensées vers cet après-midi, mais même si j'avais hâte d'être à cet après-midi, je n'avais pas envie de lâcher le morceau. Oui, j'avais hâte d'être cet après-midi. Même si à cet instant précis je le détestais plus que tout, je savais que le rendez-vous serait peut-être différent, c'était toujours comme ça avec Malo. Nous allions peut-être passer un très bon moment, nous allions peut-être nous embrasser entre deux portes aussi. Ou peut-être qu'on allait se prendre la tête pour des broutilles et finir par partir chacun de notre côté sans un mot. Avec Malo, je savais jamais. Je savais jamais comme réagir, je savais jamais comme répondre aux questions sans qu'il le prenne mal, je savais pas comment m'habiller non plus. Ça marchait pas avec lui les artifices de femme fatale, je le savais bien.

« Qu’est-ce que tu ne détestes pas chez moi ? »

Il répondait à l'une de mes questions par une autre question. Il pouvait toujours essayé, je finirais par lui tirer les vers du nez. En attendant, sa question à lui me faisait bien réfléchir. Comme si je pouvais avouer que ce que je ne détestais surtout pas chez lui, c'était ses lèvres collées aux miennes. Et puis la nuit que nous avions passé ensemble, mais je ne pouvais pas le lui dire, cela lui aurait fait bien trop plaisir. Et je ne voulais surtout pas lui faire plaisir. Je voyais de là ses chevilles enfler et sa tête gonfler comme un melon. Très peu pour moi, merci. Qu'est-ce que je pouvais bien de pas détester chez lui, pour avoir malgré tout accepter qu'il m'embrasse et plus si affinités ? Il ne pouvait pas être si horrible que ça, il devait bien y avoir chez lui des trucs pour me plaire. Réfléchissons ...

« Et bien ... Je ne déteste pas la façon dont tu parles des tableaux de la galerie. On voit que tu sais de quoi tu parles, et c'est plutôt agréable à écouter. Je déteste pas ton appartement non plus, il est plutôt pas mal. Et puis j'aime bien tes petites barbes de trois jours aussi, je trouve ça sexy chez un homme. »

C'était des trucs complètement dérisoires, j'imaginais que cela ne devait pas totalement le satisfaire. Qui pouvait se satisfaire de ce genre de chose ? Mais je ne voulais pas lui en dire plus, ça aurait tout cassé. Nous étions fait pour nous détester autant que nous nous aimions, enfin c'était ce que j'imaginais. Inutile donc de faire dans le guimauve, ou le sentimentale, ce n'était pas pour nous de toute façon. Et puis jouer la groupie amoureuse, très peu pour moi. De toute manière, je n'étais pas amoureuse de Malo.
Moi, j'avais besoin de confrontation. J'avais besoin qu'on me cherche, qu'on me réponde, qu'on me cherche des noises. J'étais pas pas faite pour être aimée et protégée comme une petite chose fragile. Et puis j'étais pas une petite chose fragile de toute façon, j'étais tout à fait capable de me débrouiller toute seule comme une grande. J'avais besoin de personne et surtout pas de Malo.

« Je crois que c'est à peu près tout. »

Comme si c'était tout. C'était tout ce que je voulais lui dire, mais c'était pas tout ce qui se bousculait dans ma tête. Ça c'était encore du domaine du secret, je le gardais rien que pour moi.
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Malo E. Winkler

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyMer 10 Aoû - 20:57

    Malo ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle lui réponde autre chose que des trucs complètements idiots. Or le coup de son blabla sur les tableaux le surpris agréablement. Alors comme ça elle trouvait qu’il ne disait pas des trucs complétement con et qu’il savait de quoi il parlait. Il était content que l’on reconnaisse son travail. Pour lui la reconnaissance était importante. Il aimait qu’on lui dise quand il faisait du bon boulot. Mais d’un côté, certes Manon disait des trucs bien, mais ça ne cassait pas 3 pattes à un canard… Donc est-ce que recevoir un compliment de quelqu’un d’incompétent avait la même valeur. Quand bien même, elle aurait du talent, lui ne le reconnaitrait pas.
    Le fait qu’elle parle de son appartement le surpris un peu aussi. Son appartement n’avait absolument rien de fantastique. Il n’était pas immense mais ce n’était pas un placard à balais non plus. Personnellement il adorait son appartement mais il pensait que la jeune femme préférait le luxe. Les appartements de star, décoré avec le dernier accessoire ultra cher, feng shui ou moderne. Et pas son chez lui sans prétention. Comment une fille qui paye ses chaussures 300 euros quand lui n’y mets que 50 maximum pouvait aimé son appartement. Cette jeune femme n’était peut-être pas qu’une sale pouffe très odieuse mais juste odieuse.
    Et la troisième information sur son apparence signifiait quand même que par moment elle ne le trouvait pas désagréable à regarder ce qui rendrait fier n’importe quel homme. Cependant cela restait des petites informations particulièrement vague et le jeune homme aurait bien voulu qu’elle développe d’avantage. Bon il avait confiance en lui, d’accord mais tout le monde trouvait son sourire absolument charmeur et séduisant. Elle aurait dû parler de son sourire donc. Puis elle dit que c’était à peu près tout ce qui le vexa un peu. Même si en générale il arrivait à bien cacher ses émotions, il eu du mal à cacher son petit froncement de sourcil. Bien qu’il y ait du bon dans sa réponse, Malo aurait préféré qu’elle développe d’avantage. On ne pouvait pas apprécier quelqu’un uniquement pour ce peu de chose, ça n’avait absolument aucun sens. Elle devait se foutre royalement de sa gueule.

    « Et ma chemise ? Tu ne l’aimes pas ma chemise ? » Dit-il l’air faussement offusqué. Peut-être qu’il disait ça uniquement pour se moquer d’elle ou alors il essayait de faire de l’humour. Même lui ne savait pas trop pourquoi il avait dit ça. D’habitude il n’essaye l’humour que quand il se sent très en confiance avec la personne mais là ce n’était pas vraiment le cas. C’était Manon quoi. Peut-être qu’il la cherchait souvent pour la faire sortir de ses gonds et qu’il s’entendait dans de rare cas bien avec elle mais il ne la considérait pas comme une amie. Plutôt comme une connaissance sympathique. C’est tout, il ne fallait pas exagérer.
    Au bout d’un moment il regarda l’horloge puis son classeur de nouveau, il n’allait vraiment pas pouvoir étudier aujourd’hui. Il se leva tranquillement sans aucune expression particulière et s’approcha de la porte de la réserve, une vaste salle remplie de carton, de fourniture et de tableaux. Il disparu dans la pièce. Il réapparut relativement vite.

    « La pause est finit, tu bouge ton cul ou tu joue les bourgeoises ? » Il devait aller trier un arrivage de tableau pour la prochaine exposition temporaire et c’était sa manière à lui de demander de l’aide à Manon. En fait il aurait pu le faire lui même, c’était quelque chose qu’il aimait bien faire. Décider les tableaux qui seront mis à l’honneur, si le directeur donne son accord finale, il se sentait puissant en faisant ça. Il s’était avancé dans la réserve sans prévenir de son départ la jeune femme, bien évidemment, et finalement il avait décrété que ça serait peut-être plus sympa de faire ça avec elle. Ils pourront toujours s’engueuler en parlant art.


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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyJeu 11 Aoû - 9:34

Malo & Manon ♥
« T'as cru que la vie c'était un kiwi ? »
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Au vue de la petite moue boudeuse difficilement dissimulée de Malo, ma réponse ne devait pas lui avoir plus. En même temps, cela pouvait se comprendre, il y avait plus flatteur que de lui dire que son appartement était sympa, même si son appartement était vraiment sympa en fait. L'espace lui ressemblait : c'était un peu le bordel, mais une sorte de bordel organisé, où lui seul pouvait s'y retrouver. Bref, c'était vraiment pas le sujet du moment. Tout ce que je savais, c'était que Malo s'était sans doute attendu à un autre réponse que celle-ci, ce qui était somme toute logique. Tant pis pour lui, il devrait se satisfaire de ça pour le moment. La suite, on verrait ça plus tard, je n'étais pas vraiment du genre à faire des plans sur la comète où à m'imaginer des trucs, me faire des films. Et puis de toute façon, à quoi bon se faire des films entre Malo et moi ? Il n'y aurait jamais rien entre nous deux, on s'aimais pas de toute façon. Lui n'aimait personne et moi pas grand monde, alors cela ne nous conduisait pas bien loin.

Ah si, il aimait les gens de son clan, c'était comme une espèce de grande famille entre eux, moi je trouvais ça assez bizarre comme ambiance. Mes parents avaient bien une bande d'amis quand j'étais à Paris, et moi je fréquentais les enfants des amis en question, mais là, c'était vraiment étrange comme truc. Tout le monde connaissait parfaitement tout le monde, et tout le monde se mariait avec un membre du clan. Du coup, les enfants étaient eux-même des membres du clan et finissaient par se marier avec, surprise, d'autres membres du clan. Vive la liberté d'action ! En même temps je pouvais parler, moi la fille qui avait failli se faire marier de force par ses parents. Enfin pas vraiment à ce point, mais je perdais surement ma partie de l'héritage si je n'épousais pas cet espèce d'anglais à deux balles. Donc autant partir avec l'argent que j'avais déjà et éviter de finir vieille et frustrée. Malo me tira de ma pensées, en revenant sur le sujet de départ.

« Et ma chemise ? Tu ne l’aimes pas ma chemise ? »

Oui, c'était bien ça : le beau brun était vexé. Pour le coup, j'étais plutôt contente de mon effet. J'avais réussi à le piquer sur un point sensible, sa fierté, et je trouvais cela très jouissif. Moi, aimer emmerder le monde ? Non, jamais de la vie, ce n'était vraiment pas mon genre. Et puis surtout pas emmerder Malo hein, je ne me serais vraiment pas permise. Si c'était pour me faire emmerder en retour c'était pas la peine ... D'ailleur, je lui sortis mon petit sourire de gamine de sept ans pour lui faire comprendre que j'en avais rien à cirer sa chemise. Elle cassait pas trois pattes à un canard quoi, c'était une chemise qu'il avait du trouver au coin de la rue. En fait, elle lui allait plutôt bien, parce que c'était lui qui l'a portait et que voilà, mais la chemise en elle-même était plutôt moche même.

Après un rapide coup d'oeil à l'horloge puis à son classeur si précieux - fallait pas y toucher hein -, Malo se leva de sa chaise pour aller dans la réserve. Quoi, il me plantait là ? Aucun savoir-vivre, on laissait pas une jeune femme seule comme ça sans un mot. Il avait beau me regarder noir quand je lui disais ça, il avait vraiment des manières d'indigènes par moment. Il finit par repasser la tête par l'encadrement de la porte. Quoi, il voulait ma photo ?

« La pause est finie, tu bouges ton cul ou tu joues les bourgeoises ? »

Ok, là, j'avais juste envie de le frapper. Depuis quand j'étais une bourgeoise ? Fallait pas confondre les torchons et les serviettes monsieur, moi j'étais de la noblesse, pas une misérable petite bourgeoise. Et puis quoi encore. J'avais vraiment une tête de bourgeoise ? Mais bon, c'était un indigène, il ne devait pas bien faire la différence, je pouvais encore passer là dessus. Je soupirais un coup avant de me lever de ma chaise et de le rejoindre dans la réserve, fermant la porte derrière moi au passage. J'avais pas envie que quelqu'un vienne nous interrompre dans notre engueulade, on perdait toute intimité sinon. Je marchai au milieu des oeuvres d'art, toute plus belles les unes que les autres.

« J'aime bien être ici. Je me sens ... A ma place. Non pas que je me considère comme une oeuvre d'art hein, mais j'aime bien. »

La phrase conne du jour, bonjour. Y a des fois comme ça, où je ferais juste mieux de fermer ma gueule. Ca m'arrivait pas souvent hein, je disais des trucs plutôt intéressants la plupart du temps, mais là j'avais juste dit le premier truc qui me venait par la tête, sans tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Malo me regarda en rigolant, son espèce de petite moue moqueuse sur le visage. Oh, il pouvait bien parler lui. Quand il parlait de son île, j'avais juste envie de le frapper par moment. Il était à quelques mètres de mois, mais je pouvais voir qu'il se moquait de moi. Quelle tête à claque ce mec, un truc de fou. Si j'avais pu, je lui aurais attraper les cheveux et je lui aurais frapper la tête contre le mur, juste pour qu'il arrête de se moquer de moi.

« Malo, embrasse-moi. »

Encore une fois, c'était sorti tout seul, comme si je n'avais pas pu résister à cette sorte de ... De pulsion meurtrière. J'espérais qu'il n'allait pas me prendre au sérieux et qu'il n'allait pas croire que j'avais VRAIMENT envie de l'embrasser. Parce que c'était complètement faux hein.
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyJeu 11 Aoû - 12:28

    Il était vexé de la réponse de Manon. Pourtant il aurait largement du se douter qu’elle n’allait pas faire une ode en son nom. N’empêche il lui en fallait peu pour embrasser quelqu’un. Si elle embrassait tous les mecs ayant une petite barbe de trois jours, elle devait passer son temps à faire ça. En fait Manon devait surement être un peu une trainée sur les bords. Malo devait se contenter des paroles de la jeune femme, qui lui faisait tout de même relativement plaisir, surtout le passage sur les tableaux. Mais il aurait bien voulu qu’elle lui dise qu’il était spécial pour elle. Enfin, qu’il avait un truc en plus qu’une petite barbe quoi… Certes par là elle disait qu’elle le trouvait mignon mais c’était peu. On n’embrassait pas n’importe qui non plus. Bon après par logique, il aurait dû se poser des questions sur pourquoi lui il l’embrassait alors que Malo ne savait pas du tout ce que cette pauvre fille avait pour elle. Il ne pouvait pas nier qu’il l’avait embrassé et plus d’ailleurs. Il avait tout de même copulé avec cette fille. Bon d’un côté il n’était pas très regardant mais généralement les touristes avec qui il couchait, Malo ne les rappelait jamais. Et surtout, surtout Manon était déjà venue dans son appartement, or il n’emmenait jamais une fille dans son appartement. Sauf ses amies mais la jeune femme n’entrait pas dans cette catégorie.
    Il sortit une petite réplique qui montrait clairement qu’il avait été vexé tout en étant légèrement teinté par un peu d’humour. Comme toute réponse elle lui fit un sourire indiquant clairement sa pensée. Si elle voulait jouer à ça, ils allaient jouer. Le jeune homme se vengerait bien un jour ou l’autre. On ne le blesse pas dans sa fierté tout en sortant indemne. Bon après ce n’est pas comme s’il était complètement rancunier. Juste il y a des choses qu’il ne pouvait pas laisser passer. Il s’en foutait un peu de sa chemise, elle n’avait rien de particulier. En disant ça il lui avait juste indiqué qu’il aurait appréciait qu’elle dise plus de chose à son sujet. En attendant il avait parfaitement réussis à noyer le poisson et lui faire oublier qu’à la base c’était à lui de répondre à la fameuse question.

    Malo finit par planter la jeune femme sans aucune explication avant de revenir la chercher. Il voyait très bien qu’elle n’avait pas aimé qu’elle l’abandonne comme ça. Il n’en avait strictement rien à faire. Puis en plus elle avait touché sa fierté alors il ne voyait vraiment pas pourquoi il devrait faire un effort pour se montrer amicale. Puis si elle voulait qu’il devienne elle n’avait qu’à devenir sympathique d’abord. Après tout si elle n’était jamais venue à Hawaï il ne se conduirait pas comme ça. Donc elle avait commencé.
    Manon avait l’air encore plus furieuse quand il l’appela bourgeoise. Il avait fait quoi encore ? Elle était une sale petite bourgeoise c’était tout. Le jeune homme était à des lieux de comprendre qu’elle avait été vexée car Madame faisait partie de la noblesse. Pour Malo s’était tous des salauds de riches. C’était la version rapide. Il y avait un peu plus de subtilité dans sa façon de penser quand même. Bien qu’elle ait l’air de pester, elle finit par le rejoindre. Elle ne savait surement même pas ce qu’elle devait faire. Il avait imaginé qu’elle se plaigne d’avantage, au moins pour lui signaler que c’était son boulot.

    La jeune femme entra donc dans la réserve et les deux, Malo en tête, marchaient jusqu’à d’immenses caisses posées dans un coin de la salle. C’est là que Manon sortit une perle de narcissisme complètement stupide. Il avouait, il aimait bien ça chez la jeune femme. Elle le faisait rire sans faire exprès. Il rit doucement avant de se retourner vers la jeune femme un grand sourire sur les lèvres. Elle devait se sentir bien bête d’avoir dit ça. D’ailleurs elle n’avait probablement pas dit ça en ayant réfléchis. Et il aimait bien. Contre sa volonté, Manon le faisait rire. Cette simple phrase lui avait rendu le sourire.
    Il commença à ouvrir la grande caisse avec un pied de biche posé à côté. A l’intérieur plein de tableaux plongés dans des confettis de polystyrène. Il avait hâte de voir à quoi ressemblaient les tableaux. La prochaine exposition avait pour thème « Les vanités » et il espérait bien qu’un grand musée aurait eu la gentillesse de leur prêter une belle pièce. Alors qu’il allait prendre la première peinture, Manon lui demanda de l’embrasser ce qui l’arrêta net. Malo était surpris par une demande pareille là maintenant. Un silence ce fit dans la vaste pièce. Il était toujours dos à la jeune femme ne sachant pas trop bien ce qu’il devait faire.

    « Je n’embrasse pas n’importe quoi sous prétexte que ça traine à ma portée. »

    Et vlan… Malo dans toute sa grâce. Il avait envie de l’embrasser mais il ne voulait pas obéir aux ordres de Manon ou qu’elle croit qu’il en avait envie. Mais il sentait bien que ses propos n’étaient pas sympathiques. Tant pis pour elle. Il avait encore au travers de la gorge le fait qu’elle ne lui trouvait rien de plus que les autres. Elle n’avait qu’à se trouver un autre barbu. Un nouveau petit silence se fit. Malo le brisa en prenant un peu du polystyrène, il se retourna, s’approcha tout près de la jeune femme et lui fit pleuvoir sur la tête. Elle allait surement râler car maintenant elle avait plein de bout blanc dans les cheveux, qu’il n’avait pas une attitude mature ou on ne savait pas quoi encore. C’était sa façon maladroite de lui dire qu’il l’aimait bien quand même. Comme un gosse de 6 ans je vous dis ! Il préférait l’emmerder plutôt que de lui avouer. Mais là tout près de son visage il avait quand même bien envie d’y déposer ses lèvres. Mais après ce qu’il venait de dire elle lui balancerait juste une baffe en pleine figure.
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 13 Aoû - 17:03

Malo & Manon ♥
« T'as cru que la vie c'était un kiwi ? »
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Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait prit de demander à Malo de m'embrasser. Après tout, j'en avais pas plus envie que ça, donc je savais pas pourquoi c'était sorti sans que j'y réfléchisse vraiment. J'espérais qu'il n'allait pas littéralement me sauter dessus pour m'embrasser sauvagement, étant donné que je voulais surtout pas qu'il le fasse. Non et puis quoi encore. J'avais vraiment la tête d'une fille qui embrassait les indigènes ? Enfin ça m'était déjà arrivé, j'avais déjà embrassé Malo, mais pas par envie, j'étais certainement sous l'effet de l'alcool quand c'est arrivé, et il en était de même pour le soir où nous avions couché ensemble. Je devais forcément être complètement ivre, je ne voyais que cette hypothèse.
Cependant, malgré mon dégoût, j'avais vraiment envie d'entendre la réponse de Malo. Après tout, peut-être que lui était vraiment en manque et voulait absolument m'embrasser. Dans ce cas, je me faisais déjà un plaisir de le rembarrer et de lui faire comprendre le fond de ma pensée. Comme si je pouvais m'abaisser à l'embrasser lui ... Il se foutait le doigt dans l'oeil. Mais bon ... Je ne le quittais pas des yeux en attendant sa réponse. Il était plutôt beau en vrai, quand on essayait d'oublier à quel point il était con.

« Je n’embrasse pas n’importe quoi sous prétexte que ça traine à ma portée. »

J'écarquillais les yeux. Monsieur ne se prenait vraiment pas pour une merde. C'était lui l'indigène, pas moi, c'était moi qui aurait dit répondre ce genre de chose. Et puis il pouvait bien parler, c'était lui qui avait essayé de m'embrasser le premier, un soir dans un bar. J'avais d'ailleurs particulièrement apprécié sa gueule quand je l'avais envoyé balader. Aujourd'hui, il se vengeait, c'était tout. Le pauvre était tombé bien bas. Déjà qu'il n'était pas bien haut mais pour le coup il était vraiment très bas. Je le détestais. Je le détestais encore plus que tout à l'heure si c'était possible. Non pas parce qu'il m'avait rembarré, ça j'en avais vraiment rien à foutre et ça m'arrangeait même, mais surtout parce qu'il se prenait vraiment pour un mec important alors qu'il n'était rien. Rien du tout. Je serrais les poings, énervée.
Après quelques secondes de silence, Malo se rapprocha de moi. Est-ce qu'il allait finalement m'embrasser. D'un côté j'en rêvais, d'un autre, ça me donnait simplement envie de gerber.
C'était sans compter la connerie du garçon qui se trouvait en face de moi. Non, il n'allait pas m'embrasser, bien sur que non. Il était simplement en train de m'émietter son foutu bout de polystyrène dans les cheveux. Mais bon sang, il avait quel âge pour faire ce genre de chose ? Je jouais à la même chose avec Elisa quand j'avais six ans ! Qu'est-ce qu'il voulait en faisant ça ? La guerre ? C'était tout ce qu'il pouvait y gagner de toute façon. Je le regardais, je l'avais toujours mauvaise, j'en avais pour une éternité à faire partir tout ce polystyrène.

« T'as déjà pensé à te faire interner ? »

Personnellement, c'était à mon avis la dernière solution pour lui. Pour qu'il en soit rendu à faire des trucs pareils ... Il cherchais vraiment à faire son intéressant. Mais pour intéresser qui ? Il devait bien se douter qu'en m'explosant ainsi du polystyrène sur la gueule, c'était pas vraiment le meilleur moyen d'attirer mon attention. Par contre, pour me faire sortir de mes gonds, il était totalement sur la bonne voie là. Mais à quoi est-ce qu'il jouait bon dieu ? Qu'il me gifle, qu'il m'en mette plein la gueule pouvaient encore passer, j'aurais compris. Mais bordel, du polystyrène dans mes cheveux, il n'avait vraiment que ça à faire ? Je crois que j'aurais sans doute préféré qu'il me gifle, au moins, j'aurais compris. Là ... Je savais même plus comment réagir avec lui. En même temps, j'avais jamais vraiment su comment le prendre. Avec lui, c'était ou tout blanc ou tout noir, mais en général, il était le seul à le savoir et il laissait les autres se planter et s'en prendre plein la gueule. Et avec moi, il semblait y prendre un malin plaisir, comme s'il trouvait jouissif de me rembarrer.
Malo était tout près de moi désormais. Si près qu'un pas de plus et j'étais collée à lui, collée à ses lèvres. Est-ce que j'en avais envie ? Je n'en savais foutrement rien au final. Mais sa bouche restait toujours aussi attirante, et le souvenir que j'en avais me donnait encore plus envie d'y regoûter à nouveau. Je soutenais toujours son regard sans baisser les yeux.

« J'te déteste Malo. »
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 13 Aoû - 19:10

    Manon semblait choquée de sa réponse. Choquée et très énervée. Franchement elle s’attendait à quoi d’autre ? Depuis son arrivée sur cette île, il avait l’impression qu’elle faisait son possible pour le blesser dans sa fierté. Ce n’était pas lui le méchant dans l’histoire, lui se défendait. Il était en situation de légitime défense, oui parfaitement. Elle bouillait de l’intérieur et ça se voyait. Tout ça uniquement parce qu’il avait refusé de l’embrasser ? De toute façon elle devait bien se douter qu’il n’allait pas lui sauter dessus pour l’embrasser. Jamais il ne s’abaisserait à se jeter sur une fille, cela faisait vraiment trop désespéré et il y avait suffisamment de fille sur cette île pour combler sa libido. Même au cou de Marylin Monroe il ne sauterait pas, alors pour Manon, fallait pas déconner. Elle avait du charme mais sinon elle était banale, complètement banale. En fait de loin elle était pas mal. Par exemple il l’avait devant elle à cet instant précis et la jeune femme lui plaisait en quelque sorte. Mais tout ça disparaissait dès qu’elle ouvrait la bouche. C’était à se demander si quelqu’un avait eu le courage de sortir avec elle un jour. La pensée de Manon enlacé dans les bras d’un homme qu’elle aimait le mit un peu mal à l’aise. Sans réellement réfléchir pourquoi il laissa son esprit vagabonder ailleurs.
    Il y avait un autre problème dans leur relation, ils ne réussissaient jamais vraiment à s’embrasser. Manon, oui parce que c’était encore de sa faute, avait donné le ton. Malo ne lui pardonnerait jamais quand elle l’avait rembarré au bar. Ce soir là quand il avait voulu l’embrasser il s’était senti particulièrement humilié. Le jeune homme pensait avoir toutes ses chances quand il avait tenté le coup. Bien entendu en faisait ce geste, il ne sous entendait qu’il était amoureux de la jeune femme ou quoi que ce soit dans le même style. Non, il avait juste envie de l’avoir dans son lit, ce qu’il obtint plus tard. Depuis cet évènement il était vraiment rare que les deux s’embrassent du premier coup. Ils avaient l’habitude de se rembarrer et on ne savait pas trop comment, par moment ils réussissaient. De toute façon leur relation était parfaitement incompréhensive. Un jour c’était oui et l’autre non.

    Pour rompre le silence, et l’emmerdait au passage, Malo se rapprocha de la jeune femme et lui mit du polystyrène dans les cheveux. Déjà qu’elle avait envie de le tuer, là elle allait le massacrer. Elle avait vraiment des côtés qu’il ne supportait pas. Elle voulait toujours paraître absolument parfaite, être habillée avec les derniers vêtements super cher. Qu’elle se détende ! Ce n’est pas parce qu’elle avait une parure riche que forcement elle était quelqu’un de bien. D’ailleurs ce n’était pas quelqu’un de bien. Elle était hautaine et insultait tout le monde qui n’était pas de son rang. Elle ne se prenait vraiment pas pour de la merde. Alors qu’au fond, qu’est-ce qu’elle était ? Une simple fille de riche pourrie gâtée qui n’avait pas la notion de l’argent. Malo, lui, il avait dû se battre toute sa vie pour devenir quelqu’un. Il refusait donc que quelqu’un soit privilégié de nature. C’était vraiment injuste. Il détestait les riches.
    Manon lui envoya une de ses répliques au visage. Wow, elle se trouvait d’avantage mature que lui en parlant d’internement psychiatrique ? C’était du polystyrène, elle n’avait jamais joué avec quand elle était gosse ? Sous prétexte que maintenant elle avait grandit elle devait se conduire comme une petite vieille ? Malo avait 22 ans et il aimait toujours faire des châteaux dans le sable, jouer avec le polystyrène, construire des cabanes dans les arbres et même parfois il faisait des farces. Et pourtant il était un excellent élève en droit, il était très sérieux, faisait bien son job et même par moment il cartonnait aux mots croisés dans le journal. Il profitait tout simplement de la vie contrairement à la pouffe en face de lui qui passait son temps se plaindre. Elle se plaignait de chose qu’elle faisait. A chacun sa méthode pour être immature. Lui au moins ne se moquait pas des autres, des gens qui avaient des problèmes psychologique important. Odieuse petite peste.

    Les voilà face à face, suffisamment près pour sentir la respiration de l’autre sur son visage. Ils se regardaient droit dans les yeux, ruminant tout deux contre l’autre. Cependant personne ne pouvait nier l’ambiance pesante chargé de tentation. Il suffisait qu’un des deux se penchent à peine pour que leur lèvre soit liée. Bien entendu aucun des deux n’était près à faire le premier pas. Cela voudrait dire en avoir envie et aucun ne le reconnaitrait. Le jeune homme se voyait bien pousser Manon contre un mur pour l’embrasser tandis que ses mains parcourraient son corps mais s’en était hors de question. D’ailleurs pourquoi il pensait ça ? Il n’était pas en manque de fille à ce point là. En manque de fille non, mais en manque de Manon peut-être. De toute façon quand il pensait à elle, il faisait tout de suite un blocage et changeait de sujet automatiquement. Il ne voulait pas penser à elle, savoir si elle pensait à lui. Non, il voulait qu’elle parte de sa vie et vite. Sans elle tout irait mieux. En fait il ne lui pardonnait toujours pas qu’elle l’ait recalé. Si elle voulait l’embrasser, qu’elle fasse le premier pas.
    La jeune femme le coupa dans ses pensées pour lui dire qu’elle le détestait. Il avait fait quoi encore ? Uniquement parce qu’il ne voulait pas l’embrasser ? Il avait peur qu’elle le rembarra une énième fois. Et là plus question de lui parler ! Certes ils passaient de bon moment de temps en temps ensemble mais généralement ils s’engueulaient alors à quoi bon continuer à parler ? Il pouvait aussi l’ignorer. Elle ne le supporterait surement pas et reviendrait en courant vers lui ou alors elle serait furieuse.
    Tout en continuant à la fixer dans les yeux il passa une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme pour en retirer un peu de polystyrène. Bon, c’était surtout un prétexte pour la toucher et peut-être aussi pour l’emmerder. Ce n’avait pas l’air d’être le genre de fille à aimer qu’on lui touche les cheveux.

    « Arrête de te plaindre sans arrêt et embrasse moi, toi. »

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 13 Aoû - 21:18

Malo & Manon ♥
« T'as cru que la vie c'était un kiwi ? »
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Avec Malo si près de moi, je pouvais observer chaque détail de son visage sans que cela paraisse trop suspect. C'est vrai, en général, je ne pouvais pas le regarder trop longtemps sans qu'il me demande si je voulais sa photo. Ses yeux bleus, mais d'un bleu très sombre, perçant. J'avais parfois la sensation que son regard me transperçait lorsque Malo me regardait. Ses petites fossettes, à peine visibles quand il ne souriait pas, comme à cet instant précis. Mais moi, à force de le regarder et de l'épier, je savais où elles étaient, même lorsqu'il ne souriait pas. Ses cheveux en bataille, tellement en bataille qu'on a l'impression qu'il ne les a pas coiffé. Quoique c'est peut-être vraiment le cas en fait. De toute façon, il a des épis un peu partout. Oui, j'ai même remarqué ses épis. Un ici, un ici, et puis un ici aussi. Et puis sa petite barbe de trois jours, aspect négligé mais à mon avis savamment entretenue.

Je pouvais vraiment avoir l'air d'une psychopathe à penser comme ça, mais je n'y pouvais rien si cet homme m'attirait irrémédiablement. Il m'attirait comme il pouvait être repoussant par moment. Comme un aimant avec deux pôles bien distincts. Malgré tous ses défauts et sa connerie, j'étais malgré tout obligée de reconnaître que Malo avait vraiment beaucoup de charme. Et puis je-ne-sais-plus-qui avait dit qu'on pouvait résister à la beauté, mais pas au charme. Alors si c'était vrai, je n'aurais jamais du résister à Malo, j'aurais du céder à la tentation depuis longtemps. Mais non, je devais avoir beaucoup trop d'amour propre et de fierté pour cela. Ou bien peut-être que la connerie de Malo dépassait sa quantité de charme. Oui, cela devait forcément être ça.

Malo commença à lever la main vers moi. A cet instant, mon esprit lui criait de me prendre contre lui et de m'embrasser. J'avais également l'impression que tout mon corps entier l'appelait, mais ma raison me demandait de le repousser, quoi qu'il arrive. Mais qui est-ce que j'étais censée écouter moi au final ? J'étais juste totalement pommée, coincée entre ma raison et l'appel de mon corps. Malo n'écouta en fait ni l'un ni l'autre. Sans jamais quitter mon regard, il passa tout doucement la main dans mes cheveux décoiffés pour en retirer quelques miettes de polystyrène. En tant normal, j'aurais pesté, crié, hurlé au scandale que j'étais la seule personne qui avait le droit de toucher mes précieux cheveux. Alors pourquoi est-ce que je restais à le regarder sans rien dire ? Parce qu'en présence de Malo, j'avais parfois tendance à me transformer en pauvre niaiseuse. Contre ma volonté hein, c'était promis, parce que je le détestais toujours autant, quoi qu'il arrive.

« Arrête de te plaindre sans arrêt et embrasse moi, toi. »

Mon premier réflexe en entendant une connerie pareille fut de rire, presque logiquement j'avais envie de dire. Il était bien drôle lui. Il refusait de m'embrasser, sans aucun doute par pur faiblesse, et pour fuir le sujet, il me rebalançait le bébé. Ce mec n'avait vraiment pas de couilles, c'était complètement fou. Le problème, c'est que je n'étais pas comme lui. Quand on me lançait un défi, j'avais l'esprit joueur, j'avais pour habitude de le relever. Je n'aimais pas être une looseuse, une perdante, une faible. Alors je me faisais un plaisir de relever chaque défi. Cap ou pas cap, j'étais toujours cap, telle une vraie gamine. J'attrapais Malo par sa chemise pour le rapprocher un peu plus de moi. Je devais sans doute le surprendre à être à ce point entreprenante, alors qu'en temps normal, aucun de nous ne souhaitait prendre l'avantage. Quelques centimètres et ses lèvres étaient contre les miennes.

« Serait-ce un défi ? »

Avant de lui laisser le temps de répondre ou de se dégager de mon étreinte, je tirais encore un peu plus sur sa chemise pour aller coller ma bouche contre sa bouche. Mes lèvres douces et pulpeuses, mordant les siennes avec envie. Quand j'embrassais Malo, je me demandais à chaque fois pourquoi j'avais attendu si longtemps avant de recommencer. Quand j'embrassais Malo, j'oubliais à quel point il était con et à quel point je pouvais le détester. Quand j'embrassais Malo, j'avais envie qu'il soit à moi et à moi seule. Comme si j'étais la seule à pouvoir le mériter complètement. Et aussi comme s'il était le seul à pouvoir me mériter entièrement, voyez-le comme vous voudrez. Ma main toujours accrochée à sa chemise pour qu'il ne se sauve pas, je décollais un peu ma bouche de la sienne, me mordant la lèvre inférieure comme j'en avais souvent l'habitude. Rien à le regarder pencher au dessus de moi, j'avais déjà envie de recommencer. Recommencer encore et encore. Pour le moment, nous étions seuls, sans personne pour pouvoir nous déranger et je cédais à la pulsion : je recollais ma bouche contre celle du beau brun. Oh Malo, qu'est-ce que tu étais en train de me faire ?
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Malo E. Winkler

Malo E. Winkler

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptySam 13 Aoû - 22:25

    Elle n’avait pas hurlé quand il avait passé sa main dans ses cheveux pour lui enlever les morceaux blancs. Elle avait de beaux cheveux tout doux, tout lisse qui était très agréable à caresser, pour une fois qu’elle ne râlait pas il en profita. Le moment faillit être brisé par le petit rire de la jeune femme après que Malo lui ait demandé de l’embrasser. Il eu envie de la frapper, ce qu’il n’aurait jamais fait, mais aussi et surtout l’envie de partir le plus rapidement de cette réserve. Loin d’elle. Pourquoi devait-elle toujours se moquer de lui ? Le renvoyer dans ses 500 mètres, le blesser dans sa fierté ? Il allait vraiment partir quand elle lui attrapa pour le rapprocher d’elle. Ils étaient désormais collés l’un contre l’autre. Que devait comprendre Malo ? Elle venait de se moquer de lui, pourquoi d’un coup elle était entreprenante ? D’ailleurs depuis quand elle faisait le premier pas, qu’elle lui attrapait la chemise comme ça ? En tant normal il aurait surement pensé un truc du genre ‘’Non mais oh pour qui elle se prend celle là ?’’ mais là il était juste sous le charme.
    Son regard, elle avait un tel beau regard. Malo il s’en foutait de la couleur des yeux, de la forme ou de n’importe quoi d’autre. Le plus important c’était le regard, tout pouvait se dire par un simple regard. Et son regard à elle en disait beaucoup. Ce regard lui donnait vraiment envie d’elle. A la fois coquin, fier et intense. Cette fille était magnifique car elle connaissait ses atouts et avait confiance en elle. Il était dû de résister à ce genre de fille. D’un simple claquement de doigt, sans vraiment comprendre pourquoi on pouvait se retrouver à genoux.
    Elle lui demanda si c’était un défi, il s’en vexa. On ne l’embrassait pas uniquement par paris. On fait ce genre de pari quand on ne veut pas faire quelque chose. Du genre je te mets au défi de manger de la terre, je te mets au défi de marcher pieds nus sur des oursins. Voir même dans certains cas de mauvais gout on ne se lançait le défi d’embrasser la fille la plus moche, le mec qui a un bec de lièvre ou n’importe quoi. Pas ‘’je te mets au défi d’embrasser Malo’’. Il n’était pas un vulgaire défi. Si on l’embrassait on le faisait parce qu’on en a envie. Il fronça légèrement les sourcils mais elle tira d’autant plus sur sa chemise. Soyons d’accord, il aurait vraiment voulu partir il aurait pu, ce n’était pas Manon-force de mouche qui l’en aurait empêché. Mais il se laissait faire.

    Le gout des lèvres de Manon n’était que pur délice. Leur bouche s’était enfin rejointe pour ne former qu’une et le jeune homme était aux anges. Les lèvres de cette fille étaient si douces, si délicate, si appétissante. Quand il l’embrassait il avait envie d’elle entièrement. Pas uniquement dans le sens sexuel, il avait envie d’elle toute entière, que personne d’autre ne l’approche. Il voulait que Manon lui appartienne pour l’éternité. Il en avait oublié toute sa haine envers la jeune femme pour un instant, pour le temps de ce baiser. Il adorait l’instant avant de l’embrasser, quand tout son corps ressent la pulsion, que l’esprit s’embrume un peu. Il préférait d’avantage quand il l’embrassait. Ce n’était pas un baiser de vieux couple, encore moins un baiser entre amis, c’était un véritable baiser passionnelle. Le genre qui vous transperce complètement, vous vide de votre énergie, vous fait baisser la garde.
    Après ce premier acte Manon ne retira pas sa main de la chemise de Malo. Ils se regardèrent tout les deux un court instant, chacun ayant très envie de recommencer. Elle avait cette manie de se mordre la lèvre, cette manie terriblement sexy. Pourquoi elle avait ce pouvoir sur lui ? Pourquoi elle et pas une fille du clan ? De toute façon à ce moment précis il n’en avait rien à faire de son ile, de la future exposition, de ses cours de droit, des chaussures de Manon. Il était dans une bulle de plénitude avec elle. Quand on s’embrasse on ne se pose pas la moindre question, il cogitera après, quand il rentrera chez lui.
    Malo posa ses mains sur les joues de la jeune femme. Il l’embrassa intensément, recommençant encore et encore tout en reculant doucement vers le mur le plus proche d’eux. Le temps ne comptait plus, il ne pensait pas non plus que quelqu’un pouvait ouvrir la porte de la réserve ou même il ne réfléchissait même pas à la caméra de surveillance de la pièce. Il s’en foutait, seul Manon compté. Arrivé contre le mur il regarda Manon dans les yeux, souriant doucement. Un sourire que la jeune fille ne voyait que très rarement, un sourire qui disait qu’il était… hum… heureux. Délicatement il déposa ses lèvres une énième fois contre celle de la jeune femme. Doucement celle-ci glissèrent contre son cou. Maintenant il avait envie d’elle, sexuellement cette fois-ci.

    Alors que ses lèvres vagabondaient, il eu un éclair de lucidité. La fille qu’il embrassait représentait tout ce qu’il détestait au monde. L’embrasser c’était comme faire une croix sur ses principes. Etait-il près à rayer tout ce qu’il était pour Manon ? La fille qui l’insultait d’aborigène. Il se redressa d’un coup, son sourire ayant disparu. La jeune femme lui tenait toujours sa chemise, il ne voulait pas s’en détacher violement. Il préféra lui demander.

    « Lâche-moi »

    Par moment on avait l’impression que Malo souffrait de bipolarité tellement il était difficile de saisir son raisonnement.
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manon z. de contades

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 14 Aoû - 21:18

Malo & Manon ♥
« T'as cru que la vie c'était un kiwi ? »
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Après de nombreuses minutes de tentation mais aussi et surtout d'hésitation, j'avais fini par me jeter sur les lèvres de Malo. Je comprenais d'ailleurs pas pourquoi j'avais attendu si longtemps avant de le faire. OK, c'était un con de service, il n'avait absolument rien dans le crâne et en plus c'était un indigène, mais je ne pouvais nier qu'il était affreusement sexy et qu'il m'attirait plus qu'aucun autre homme. Son torse musclé à quelques centimètres de moi ... J'avais plus qu'envie de passer mes mains sous sa chemise. Plus que ça, j'avais carrément envie de me jeter sur lui. Mon corps entier demandait le sien. Je me demandais vraiment pourquoi il me faisait cet effet-là. C'était vrai, après tout, y avait plein d'autres mecs tout aussi sexy, voire plus que lui. Y avait plein d'autres mecs qui étaient beaucoup plus sympas avec moi en plus. Roman par exemple, il rêvait de coucher avec moi alors que je passais mon temps à le repousser. Et Malo, qu'est-ce qu'il faisait à par m'en foutre plein la gueule ? Rien, rien du tout ! Et pourtant j'avais juste envie de lui appartenir à cet instant précis.

Après un premier baiser fougueux, Malo prit les rênes de notre petit pas de danse, ce qui était loin de me déplaire. Ses mains posées sur mes joues brûlantes, le beau brun finit par me pousser contre un mur. Qu'il abrège, qu'il me mette à terre. Au diable la caméra de surveillance qui filmait nos moindres faits et gestes, je n'en avais strictement rien à foutre. A vrai dire, pour rester polie, j'avais d'autres fesses - pardon, d'autres chats - à fouetter à cet instant précis. Malo me regarda droit dans les yeux encore une fois. Bon sang, que ce regard me faisait fondre. A cet instant, j'aurais été capable de tout et n'importe quoi pour que ces yeux ne regardent plus que moi. Même si je savais très bien qu'avec Malo et son égo sur-dimensionné, c'était tout bonnement impossible. Et puis de toute façon, appartenir à un seul homme, ce n'était pas vraiment pour moi. Je voulais qu'ils m'appartiennent mais moi je n'étais à personne. J'étais libre, libre comme l'air. Quoique à cet instant précis, dans les bras de Malo, j'étais plus qu'à mon aise.

Mais ce n'était apparemment pas son cas puisqu'il finit par décoller ses lèvres des miennes et par se reculer. Est-ce que j'avais un truc entre les dents ? Ou une mauvaise haleine ? Je me demandais à quoi il jouait. C'était pourtant pas son genre d'être aussi farouche. Je continuais de le regarder, plutôt intriguée.

« Lâche-moi »

Il délirait complètement là ou quoi ? Il m'allumait, m'embrassait comme jamais, et puis il me demandait de le lâcher ? On était pas au Pays des Bisounours, il avait fumé, c'était pas possible. Il jouait peut-être à ça avec ses petites indigènes mais avec moi ça se passait pas comme ça. S'il croyait pouvoir faire son petit cinéma avec moi, il se trompait sur toute la ligne puisque je n'étais pas de celles qui se laissaient dominer. Non, je n'allais surement pas lâcher cette chemise, il pouvait toujours rêver.

Est-ce que j'avais envie de le lâcher d'abord ? Non, j'avais toujours autant envie de ces lèvres. Comme une droguée. Enfin non, Malo n'était pas vraiment ma drogue, fallait pas pousser non plus. Mais il m'avait allumé, il allait devoir assumer désormais.

« Je t'ai jamais obéit Malo, c'est pas aujourd'hui que je vais commencer. »

Je m'appelais Manon, Zara de Contades et j'étais libre, depuis toujours, et je n'obéissais à personne. La preuve, je n'avais pas obéit à mes parents, alors je n'allait surement pas obéir à Malo, cet indigène sorti de nul part et qui se permettait de me donner des ordres. A une certaine époque, j'aurais très bien pu le faire enfermer pour ce genre de truc. On vivait plus à ce genre d'époque mais ça l’empêchait pas de me vouer le respect du à mon rang tout de même. Je n'avais toujours pas lâché cette foutue chemise et même si elle n'était pas vraiment jolie, je n'avais pas envie de le faire. En fait, je n'avais pas envie de lâcher Malo, je voulais qu'il m'explique ce qui se passait dans sa foutue caboche. Et puis par la même occasion, s'il pouvait m'expliquer ce qui se passait dans la mienne, j'étais pas contre non plus.

« C'est quoi ton problème encore ? »

Parce que c'était certain désormais : le problème venait de lui, pas de moi.
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Malo E. Winkler

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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyDim 14 Aoû - 22:16

    Manon était devant lui, interloquée par les propos du garçon. L’ambiance devenait torride et ils étaient près à se rouler dans le polystyrène ensemble sauf que Malo se rappela subitement ses principes. Il avait couché avec de nombreuses filles, généralement ce n’était jamais là même, il ne voulait pas s’engager puis il n’en aimait vraiment aucune. Peut-être un jour il avait rencontré une touriste avec qui il avait eu plein de point commun. Le courant passait très bien entre eux mais ce n’était qu’une touriste qui ne reviendrait surement jamais et qui contribuait à la construction d’hôtel sur les côtes. Cette fille était vraiment bien, Malo avait eu un gros coup de cœur et était resté près d’elle pendant quasiment tout son séjour avant de lui piquer une crise. Tout ça pour dire que cette fille le respectait ainsi que son île et pourtant il l’avait jeté. Manon, quant à elle, ne le respectait pas le moins du monde, elle envoyait valser toute la tradition hawaïenne et était encore plus nocive pour la sauvegarde de l’archipel que des déchets radioactifs. La fameuse touriste, il avait eu un réel coup de cœur pour elle ce qui explique pourquoi ils avaient fait l’amour plusieurs fois, mais Manon, sérieusement, il n’avait pas de coup de cœur pour elle. Il ne l’aimait pas alors pourquoi le refaire ? Il avait fait le tour, elle n’avait plus rien à lui offrir. Puis coucher avec elle une seconde fois n’était vraiment pas anodin. Dehors plein de jolie fille accepterait volontiers une nuit avec lui sans lui mettre de vent dès le départ. Bon, il y avait aussi le plaisir de la chasse, que la fille lui cède alors qu’au début elle le repoussait, le jeu de séduction, tout ça quoi. Mais Manon, il l’avait eu rien que pour lui, leur corps s’était lié, fin de l’histoire.

    La jeune femme refusa de lâcher sa chemise sous prétexte qu’elle n’obéissait pas. Voilà typiquement le genre de comportement qu’il ne pouvait supporter chez elle. Qu’elle arrête de jouer les enfants gâtés ! Dans la vie on ne fait pas toujours ce qu’on veut, tout le monde ne peut pas être la fifille à son papa. Ouais, là il s’agissait peut-être, caché profondément, d’un soupçon de jalousie. Malo a toujours été bien entouré mais il n’a jamais connu la présence d’un père et ça c’est quelque chose qui lui pèse bien qu’il ne le montre pas. Quand il était jeune tout allait bien mais en grandissant il se posait de nombreuses questions. Revenons à notre biquette. Il lui avait demandé de le lâcher, qu’elle le fasse ! En plus il avait quand même plus de force qu’elle alors elle devrait savoir que dans le pire des cas il allait la dégager de façon guère très sympathique. Manon était énervé par son comportement, il le savait très bien.
    La question était la suivante : est-ce que Manon vaut plus que ses principes ? Bien entendu il n’avait pas encore la réponse. Il y avait quelque chose entre les deux jeunes gens mais aucun des deux n’étaient encore près à le reconnaître. Puis qui ferait le premier pas et oserait dire ‘’je t’aime bien’’. Aucun. En attendant la jeune femme demandait des explications. Ils étaient à quelques vêtements de s’envoyer en l’air avec fougue et passion. Malo en avait autant envie qu’elle et pourtant il devait arrêter. Enfin ‘’devoir’’ était un grand mot. Il ne devait rien du tout. Il devrait tout arrêter si il s’agissait de quelque chose de plus profond. En effet on pouvait se faire bannir des Hoku’aina pour une seule raison : la trahison. Sortir avec une espèce de pouffiasse blonde qui insultée tout le monde d’indigène était une trahison. Or là, on parlait de sexe tout simplement donc pas de quoi en faire tout un fromage. Malo arrivait parfaitement à séparer sexe et sentiment en plus. Facile il n’avait aucun sentiment plus fort que l’amitié pour la moindre fille. Mais avec Manon c’était différent. Il avait l’impression de trahir qui il était vraiment. Il ferait bien d’arrêter de réfléchir par moment.
    En attendant la jeune femme voulait une réponse et elle allait en avoir une de réponse.

    « Mon problème ? C’est toi mon problème, tu me dégoute. Coucher avec toi c’est comme avoir la gueule de bois. T’as mal au crane, t’as envie de vomir et surtout t’as honte.»

    Mécanisme de défense masculine par excellence. Faire l’amour avec Manon n’était pas le moins du monde désagréable, leurs corps bougeaient parfaitement ensemble, ils étaient en parfaite harmonie. Ils aimaient l’un comme l’autre s’embrasser et puis il ne faut pas nier que par moment il riait tout les deux. Mouais, Malo l’aimait bien cette petite mais il l’ignorait encore. Bon au moins il remarqua que ses propos avaient dépassé un peu les bornes et il s’en voulait de les avoir dit. Ce n’était pas le genre de garçon à s’excuser, même quand il regrettait un tout petit peu. Il assumait. Il espérait seulement qu’elle vienne à leur rendez-vous de cet après-midi.
    Il regarda la jeune femme droit dans les yeux, il devait rester ferme, qu’elle comprenne enfin qu’il ne plaisantait pas.
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MALO&MANON ϟ T'as cru que la vie c'était un kiwi ? EmptyLun 15 Aoû - 15:29

Malo & Manon ♥️
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J'avais décidément beaucoup de mal à comprendre tout ce qui se passait dans la tête de Malo. Il y a à peine trente secondes, il me serrait contre lui, m'embrassait à perdre haleine et surtout à me faire perdre la tête. Maintenant, le regard mauvais, il me demandais de la lâcher dans plus d'explications. Qu'est-ce que j'étais censée comprendre moi dans tout ça ? Est-ce qu'au final je lui plaisais ou non ? Bien que ce n'était pas le moment le plus approprié, les questions se bousculaient par dizaine dans ma tête. Malo avait parfois cette fâcheuse manie de me faire perdre tous mes moyens et c'était vraiment très désagréable. Je savais que personne n'aimait ça, mais pour moi, qui détestait me retrouver prise à défaut, c'était vraiment très désagréable. Rien que pour ça, j'avais juste envie de lui foutre une gifle et de le planter là, mais cela lui aurait sans doute fait beaucoup trop plaisir, il se serait retrouvé débarrassé de moi. Non, je n'allais pas le lâcher si facilement, je n'étais l'une de ses minables petites groupies qui devaient attendre toute la journée qu'il rentre pour pouvoir lui lécher les pieds. Malheureusement pour lui, je n'étais pas de celles-là et ne le serais jamais. Est-ce que c'était ce qui lui déplaisait chez moi ? J'en savais trop rien. De toute façon je savais jamais rien avec Malo, c'était ça le problème.

Je savais même pas s'il me plaisait vraiment ou si c'était le défi de l'avoir qui me plaisait chez lui. Après tout, des mecs comme lui et même mieux, je pouvais en trouver des dizaines qui en plus seraient prêts à tout pour que je leur accorde quelques secondes d'attention. Sans avoir grand chose à faire, je pouvais avoir des hommes à mes pieds toutes les nuits si je voulais. Alors pourquoi est-ce que je voulais Malo justement ? Il n'avait rien de plus que les autres, il y avait plus musclé que lui, plus entreprenant, plus drôle, plus sexy ... Mais non, rien n'y faisant, je prenais moins mon pied avec les autres depuis que Malo était passé par là. C'était pas faute de le détester pourtant. Oui, je hais Malo. Je hais ses épis dans les cheveux, je hais sa chemise ringarde, je hais son petit sourire satisfait, je hais sa façon de me regarder, je hais sa façon de parler de son île et je hais ses copines indigènes.

Je lui demandais quel était son problème. Oui, comme apparemment il n'avait pas l'air décidé à me le dire de lui-même, j'allais devoir lui tirer les vers du nez apparemment. Bien évidemment, je ne l'avais toujours pas lâché d'un millimètre.

« Mon problème ? C’est toi mon problème, tu me dégoute. Coucher avec toi c’est comme avoir la gueule de bois. T’as mal au crane, t’as envie de vomir et surtout t’as honte. »

Là, je tombais carrément des nues. Il ne pouvait pas dire un truc pareil ! Déjà, pour la simple et bonne raison qu'il avait pris son pied pendant notre nuit ensemble, il ne pouvait le nier. D'ailleurs, il ne s'en était jamais plein jusque là, il n'avait absolument aucun raison de commencer aujourd'hui à cet instant précis. Et puis il ne pouvait pas dire ça parce que c'était plus que méchant. J'avais beau être chiante, je n'avais pas mérité qu'il me balance un truc pareil dans la gueule. C'était gratuit, mais bizarrement, ça ne lui ressemblait pas plus que ça. Alors pourquoi est-ce qu'il avait dit un truc pareil ? Et puis comme il était inutile d'attendre des excuses de sa part ... Monsieur devait se penser bien aussi dessus de ça, c'était certain.

Finalement, je savais déjà très bien ce que Malo détestait chez moi. Il détestait mon monde et ce que ce monde avait fait de moi. Pour lui, c'était le mal incarnée, de la pure connerie. C'était sur, lui n'avait jamais eu à prendre de leçon de bonnes manières - ça se voyait d'ailleurs -, il n'avait jamais eu à apprendre des arbres généalogiques entiers. Il ne connaissait rien à mon monde, et pourtant il se permettait de le critiquer constamment. Je l'admettais, tout était très loin d'être parfait d'où je venais. La plupart des gens souffraient d'une manque certain d'humanité et tout le monde se permettait de juger tout le monde. Et nous, les jeunes nous n'étions pas en reste bien évidemment. Nous étions comme des électrons libres : une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur. Pas d'attaches, seulement des relations, c'était comme ça que tout fonctionnait après tout. Mais ça, Malo et ses principes avaient du mal à le comprendre. Il avait également du mal à comprendre que j'ai pu être jeter dans la marmite étant petite sans jamais aucun moyen de m'en sortir. Et puis sans aucune envie de m'en sortir aussi. J'étais un produit de la « think pink generation », mon credo : « sois belle et consomme ». Malo ne comprenait pas que tout n'était pas mauvais là-dedans, même si ça pouvait en avoir l'air. J'avais depuis longtemps arrêté d'essayer de me justifier avec lui, je savais d'or et déjà que c'était peine perdue. Lui ne voyait que par son île, sa petite île chérie et malgré qu'il me reproche exactement la même chose, il n'avait essayé de voir plus loin que le bout de son nez. Il n'avait jamais vu autre chose qu'Hawaï et il ne savait pas ce qui ce passait à l'extérieur. Ce qui ne l'empêchait pas de critiquer à tord et à travers. Ha ils étaient beaux ses principes.

Je le lâchais brusquement, le poussant un peu en même temps. Il me dégoûtait. Il me dégoûtait tellement que si j'avais été faible j'aurais peut-être pleuré. Mais ce n'était pas mon genre, alors je me contentais de le regarder d'un oeil mauvais.

« Va te faire voir Malo. Et ton rendez-vous de cet après-midi tu peux te le foutre où je pense. »

Sans un dernier regard vers lui, je sortis de la réserve en prenant bien soin de claquer la porte derrière moi. Il m'avait poussé à bout, comme souvent. Pour la peine, il allait les choisir tout seul ses tableaux, et la petite bourgeoise allait rentrer chez elle pour prendre une douche.


HJ : J'ai clôturé vu que je pars en vacances demain soir et que j'aurais peu le temps de poster d'ici là. Comme ça on en reprend un tout neuf à notre retour à tous les deux ? Smile
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