Manon ϟ Dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse.
manon z. de contades
✎ADMIN → godofdreams
→Âge : 30
→Bêtises racontées : 425
→Arrivée à Hawaii : 07/07/2011
→Localisation : Honolulu
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Jeu 21 Juil - 15:46
❝ Manon Zara de Contades ❞
Mon prénom & mon nom
Je m'appelle Manon Zara de Contades. Comme mon nom l'indique, je suis issue de l'une des plus anciennes familles de la noblesse française. Si je me souviens bien de ce que l'on m'a appris, mon ancêtre avait été anobli par le Roi de France - je ne sais plus très bien lequel - pour service rendu à la nation. Mais je n'en suis pas bien sûre, ces histoires de généalogie et de noblesse ne m'ont jamais vraiment intéressée. Manon, c'est mon papa qui a choisi ce prénom. C'était, parait-il le prénom de mon arrière grand-mère, une femme vraiment chouette d'après ce qu'on m'en a raconté. Elle n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle devait faire et n'en faisait qu'à sa tête, un peu comme moi, finalement. Et puis Zara, c'était plutôt l'idée de ma maman, d'origine italienne. J'aime bien ce prénom, je m'en servais pour signer mes lettres quand j'étais plus jeune. Et puis l'idée qu'une princesse d'Angleterre porte ce prénom me plait bien. Je me suis toujours sentie plus proche de la noblesse britannique que de la noblesse française, trop guindée et trop platonique à mon goût. La princesse Diana, c'était un peu mon modèle quand j'étais petite. Et puis faut avouer que le prine Harry m'a toujours fasciné.
Ma naissance
Je suis née le 3 novembre 1990 à Paris. Paris, c'est ma ville et jusqu'à il n'y a pas très longtemps, je ne me voyais vivre nulle part d'autre. Après tout, il y a tout le nécessaire dans cette ville, et puis est-ce qu'on a pas la plus belle Fashion Week du monde ? Aujourd'hui, c'est la seule chose qui me fait regretter mon départ.
Mes études & mon job
En France, je suivais des études de cinéma, parce que j'adorais ça et parce que je ne savais pas encore quoi faire de ma vie malgré mes vingt ans. Ici, je n'avais pas envie de reprendre mes études et comme je dois bien me loger et me nourrir, j'ai trouver un petit boulot dans une galerie d'art. Je suis à l'accueil, je fais des visites ... J'ai toujours aimé l'art, alors je me sens vraiment dans mon élément et j'en apprends tous les jours.
Ma famille
J'ai mes parents, qui m'aiment énormément, peut-être un peu trop parfois. Je suis leur "petite princesse". Tous les deux travaillent dans des bureaux, de la finance, beaucoup des chiffres ... J'ai toujours trouvé ça barbant, je ne leur ai jamais posé de questions à ce sujet, et ils ne m'en ont jamais parlé. J'ai aussi une grande soeur que j'aime à la folie, et ça m'a fait énormément de mal de la laisser derrière moi, mais je savais que c'était mieux ainsi. Pourquoi est-ce que je suis partie ? Vous le saurez plus tard, tout vient à point à qui sait attendre. Je sentais que j'avais besoin de partir si je ne voulais pas rater ma vie.
Ma situation amoureuse
Je suis célibataire. Non, je n'ai jamais eu aucun chagrin d'amour. Nous je n'ai pas fait voeux d'abstinence jusqu'au mariage. J'ai juste une certaine idée de l'amour et collectionner les petits copains juste pour être heureuse pendant quelques semaines, je n'en ai pas vraiment envie. Collectionner les coups d'un soir pourquoi pas, après tout cela ne m'atteint pas. Mais je n'ai pas envie d'être malheureuse, alors je me préserve, je garde mon jardin secret, et j'attends de tomber amoureuse, que ce soit pour dans deux semaines, dans un an ou dans vingt ans. J'ai toute la vie devant moi, je ne suis pas pressée après tout.
Mon caractère
Je suis LIBRE ▬ S'il y a une chose que je déteste par dessus tout, c'est que l'on me dicte ma conduite. J'ai vingt ans, je suis une grande fille, je suis tout à fait capable de me gérer et d'assumer mes actes. Même si, maintenant que j'y pense, j'ai toujours été comme ça. J'ai toujours eu horreur qu'on me dise de m'habiller de tel ou tel façon, qu'on me demande de m'asseoir ici et pas là. Même quand ça pouvait paraître normal d'obéir, j'ai toujours préféré n'en faire qu'à ma tête. Et puis croyez-moi ou non, je l'ai toujours très bien vécu ! Je n'ai jamais eu aucun problème et je vis très bien comme ça.
Je suis SINCERE ▬ J'ai eu pour habitude de toujours dire la vérité même si celle-ci pouvait faire mal et en général, les gens savent exactement ce que je pense d'eux. Je ne fais pas cela pour être méchante, loin de là, mais je trouve cela beaucoup plus correcte et puis, cela permet de partir sur de meilleures bases, non ? Du coup, certaines personnes vous diront que je suis PIQUANTE et MÉCHANTE. Mais c'est totalement faux, ils sont juste vexés que je leur ai dit leur quatre vérités en face.
Je suis IDÉALISTE ▬ J'ai toujours pensé que derrière une façade, tout le monde pouvait avoir un bon coté. J'ai toujours pensé que malgré les guerres, malgré les famines et tout, le monde était magnifique, et puis qu'on avait tous une raison de vivre. Je vois déjà certains d'entre vous sourire, ou me dit que je me fais vraiment des films, mais oui, je suis une idéaliste et une optimiste née, quitte à être parfois déçue. J'ai toujours espoir que les choses s'arrangent ou que tout redevienne comme avant. Mais je suis TOUT SAUF NAÏVE, détrompez-vous, je vois très bien quand une personne s'apprête à me faire du mal.
Je suis HAUTAINE ▬ J'ai beau rejeté toutes ces histoires de noblesse et de classes sociales, j'ai bien l'impression que le monde dans lequel je vis à déteint sur moi. Devant une personne que je juge inférieure, voire complètement abrutie ou inutile, je peux me montrer méchante et avoir tendance à la rabaisser. Je sais que c'est mal, et que mon comportement est inadmissible, mais j'ai parfois du mal à imaginer qu'on puisse être moins intelligent ou moins chanceux que moi. que moi.
Je suis ATTENTIONNÉE ▬ Il me faut bien une ou deux vraies qualités quand même, je ne suis pas totalement horrible. Quand j'aime quelqu'un, j'aime le lui montrer, et quand cette personne ne va pas bien, je suis capable de tout faire pour lui redonner le sourire, même si je dois pour cela me déguiser au clown ou me teindre les cheveux en bleu. Ou peut-être pas mes cheveux en fait, j'y tiens beaucoup trop. Mais en tout cas, je suis capable de beaucoup beaucoup de chose.
Je suis UNE VRAIE FEMME-ENFANT ▬ Ce chapitre vous expliquera les chansons de dessins animés placées ici et là dans mon histoire. J'ai vingt ans, tous mes dents, et j'aime bien l’ambiguïté de ces deux décennies : je peux, si je le souhaite, me prendre pour une grande dame, m'inviter aux discussions adultes et surtout jouer les femmes fatales (c'est cette partie qui m'intéresse le plus d'ailleurs). Mais je peux aussi me la jouer jeune écervelée qui n'en fait qu'à sa tête quand j'en ai envie et j'adore ça. Vous vous en rendrez peut-être compte, ce trait de ma personnalité me dépasse un peu parfois.
Mon groupe
Je fais partie du groupe des Konos, ces touristes, ces nouveaux arrivants sur l'île. Pour certains locaux, nous ne sommes là que pour nous enrichir. Je les comprends un peu, ils nous voient arriver par centaines à chaque descente d'avion, on doit faire assez peur. Mais je n'ai aucun remords : je suis là totalement par hasard. Je voulais trouver un endroit suffisamment loin de Paris et suffisamment incongru pour que l'on ne me retrouve pas ou du moins pas de sitôt. J'ai pris mon globe en plastique, posé sur mon bureau depuis le collège et j'ai donné un grand coup pour le faire tourner. Il s'est arrêté une première fois sur la Chine, mais j'ai toujours eu une aversion pour les Chinois, n'y voyez rien de personnel. J'ai retourner une seconde fois, et j'étais partie pour Hawaï.
Mon avatar
Pour mon avatar, j'ai choisi Clémence Poésy, juste parce que je la vénère grand comme ça. Je la trouve magnifique et sans chichis, très sophistiquée mais sans avoir l'air d'avoir les deux pieds dans le même sabot.
the memory lane
15 août 2011. La tête appuyée contre le hublot de l'avion, les yeux fermés, je me remémore les derniers instants passé en compagnie de mes parents, de ma soeur, et surtout les dernières paroles qui m'ont obligés à partir. Non, mes parents ne m'ont pas mis à la porte et ne m'ont jamais poussé à quitter le pays, ils m'aimaient beaucoup trop pour ça. Je suis partie parce que ... Parce que j'aurais sans aucun doute raté ma vie si j'étais restée. Comme Denys dans Out of Africa, je n'avais pas envie de me réveiller un beau jour pour me rendre compte que je vivais la vie de quelqu'un d'autre. Je voulais vivre ma vie mais auprès de mes parents et avec le rêve qu'il avait pour moi, c'était complètement inimaginable. Ma soeur allait me manquer. Paris allait me manquer. Mes amis allaient me manquer. Mon chat allait aussi me manquer. Mais je devais vivre ma vie, et elle ne s'écrivait malheureusement pas à Paris. FLASH-BACK.
12 décembre 2004. « Manon, je te présente Mark. C'est le fils du Baron Stafford et je suis sûre que vous allez très bien vous entendre ». Pour ma mère, mes quatorze ans étaient un âge parfaitement adapté pour me présenter divers futurs époux potentiels et celui-ci ne faisait pas exception à la règle. Elle me pensait peut-être idiote, mais je voyais très clair dans son jeu : elle pensait sans doute que cet anglais à deux balles pourraient me faire tourner la tête juste en me racontant qu'il avait aperçu le Prince Harry à un bal de charité. Elle se trompait royalement, il en fallait plus que ça pour m'impressionner et de toute façon, moi aussi je l'avais déjà vu le Prince Harry. Le voir était une chose, l'embrasser à pleine bouche était une autre. Le jeune Mark en question était maigrichon, plein de boutons et portait un appareil dentaire assorti d'un pull jaquard. Bon Dieu, il me donnait juste envie de vomir à me sourire comme ça. J'avais beau aimé ma mère de tout mon coeur, je ne pourrais jamais me résigner à épouser un truc pareil, je valais sans aucun doute beaucoup mieux. Je souris à la chose assise en face de moi avant d'aller retrouver ma soeur à la table des plus grands.
20 mai 2008. Et puis, pourquoi est-ce que c'était mon boulot de faire visiter Paris à Mark d'abord ? Il existait bien des guides pour cela, j'avais bien d'autre chose à faire de plus intéressant. Ma mère avait l'air d'oublier que j'avais un baccalauréat à réviser et une Fashion Week Haute-Couture à préparer. Le jeune baron anglais avait beau avoir laissé son appareil dentaire au placard, il n'en restait pas moins inintéressant. Et ses efforts pour me plaire me mettait toujours hors de moi. « Votre cheveux sont magnifiques aujourd'hui Manon ». Ce français approximatif aurait rendu le Prince Harry adorable, mais bizarrement, avec Mark, la magie n'opérait pas. Mes parents multiplaient les opérations commando pour faire de moi une épouse parfaite, « qui que soit celui que tu choisiras ». Merci Maman, ça me rassure énormément. Depuis toujours, j'avais eu le droit d'ingurgiter les arbres généalogiques de toutes les familles importantes d'Europe afin de ne pas me retrouver déconfite si je me retrouvais un jour en face de l'un d'eux. On m'avait aussi appris les bases d'une bonne prestation dans la haute société : comment reconnaître un bon vin ; comment descendre d'une voiture sans écarter les cuisses et sans montrer ma culotte ; comment me présenter à une personne d'un rang supérieur au mien, ou comment choisir la bonne robe pour la bonne occasion. Pire que l'entrainement de Kate Middelton, j'vous jure !
15 janvier 2011. Je restais complètement interloquée, la bouche en "O", les yeux comme des billes. « Non, c'est pas possible Mark, tu ne peux pas être amoureux de moi. Je ne t'ai jamais montré la ... la moindre marque d'affection, je n'ai jamais été gentille avec toi. Non, je te jure, tu dois te méprendre, tu n'es pas amoureux de moi, je te le jure ! ». Le pauvre. Il avait bêtement ingurgité ce que nos parents respectifs voulaient nous faire croire depuis plusieurs années déjà : qu'on était fait l'un pour l'autre. J'avais eu assez d'esprit pour ne pas y croire, mais le pauvre était tombé dans le panneau et à cet instant précis, j'avais presque de la pitié pour lui et ça me faisait presque du mal de le repousser. Même je ne pouvais pas lui dire autre chose que la vérité, je ne savais pas dire autre chose que la vérité. A cet instant précis, j'avais juste envie de m'enterrer six pieds sous terre. Il m'aimait, quelle était la prochaine étape désormais ?
2 juillet 2011. Je vivais un véritable rêve éveillé. Non, un CAUCHEMAR éveillé plus tôt. Mon père était-il réellement sérieux en disant qu'un mariage avec Mark était la meilleure chose qui pouvait m'arriver ? « Il a de l'argent, et un très grand domaine en Angleterre. Il a aussi des appartements à Londres. Et puis, tu ne peux pas nier que cet un garçon charmant ». Je ne savais même plus quoi penser. J'avais la sensation de me retrouver à cette époque où les pères choisissaient l'époux parfait pour leurs filles sans leur demander leur avis, à la différence près que moi j'avais le droit d'avoir le dernier mot. Mais je sentais le regard lourd et insistant de mon père sur moi, je sentais celui plus fuyant de ma mère. Avais-je seulement le choix ? Non je ne voulais pas épouser cet homme, et surtout pas maintenant. Je n'avais même pas encore vingt-et-un ans ! Même Kate Middleton avait attendu plus longtemps, et elle avait épousé le Prince William elle, pas un vulgaire baron de la campagne britannique profonde ! Non, je ne pouvais me résigner à dire ce oui fatidique, c'était signer mon arrêt de mort.
13 août 2011. J'arrivais au bout de l'ultimatum fixé par mes parents pour répondre à cette demande en mariage. Et j'avais fait mon choix, j'étais sûre de moi : j'allais fuir. Je le savais, c'était faible, et c'était sans aucun doute une très mauvaise idée, mais c'était aussi ma meilleure solution si je voulais rester celle que j'étais. Si je me mariais avec cette homme, je me perdais. Et si je ne me mariais pas avec lui, je perdais sans aucun doute l'estime de mes parents. Ne pouvant me résigner à choisir l'un des deux, j'avais décidé de partir. Et loin, très loin tant qu'à faire. Je faisais les cent pas dans ma chambre, repassant les détails de mon plan : une fois que ma destination était choisie, je n'avais plus qu'à remplir mes valises, acheter une nouvelle brosse à dent, et acheter un billet pour le premier avion en direction de mon El Dorado. Ne pouvant me décider à choisir une destination correcte, je m'emparais brusquement de la mappemonde posée sur mon bureau et la fis tourner un grand coup. « Là où la mappemonde s'arrête, je pars ». Après plusieurs tours, je finis par poser mon doigt en Chine. Non, c'était impossible, je ne pouvais pas partir en Chine, je détestais les Chinois. Je décidais de recommencer, mais promis, c'était la dernière fois. Je tournais la mappemonde une seconde fois, encore plus fort ce coup-ci, pour finalement posé mon doigt à Hawaï. C'était parfait, on parlait anglais là-bas non ? Et puis en plus, même pas besoin de prendre de pull, c'était parfait. Et jamais on aurait idée de me chercher là-bas.
15 août 2011. Par moment, je me demande si j'ai fait le bon choix. Si je ne suis pas en train de commettre la plus grosse erreur de toute ma vie, que je regretterais jusqu'à la nuit des temps. Et puis à d'autres moments, je suis fière de moi. Fière de réaliser que j'ai eu le courage de quitter ma vie, tout ce que je possédais et tout ce que j'aimais afin de ne pas devenir quelqu'un que je n'aimais pas. Une nouvelle vie s'ouvrait devant moi.
Je suis pas un, je suis plusieurs. Je suis un vrai bordel. Ma vie, c'est un peu Mulan, La petite sirène, Anastasia, La Planète au Trésor et Raiponce. Et ouai, tout ça à la fois, rien que ça.
Remember me
Je m'appelle Fox', enfin Manon, et j'ai 17ans. Je viens d'Angers. Je suis ici parce que j'aime le forum et puis c'est surtout grâce à la fondatrice :'D. Les banners, gifs et icons de ma fiche on été fait par un artiste du nom de tumblr, miss victory & undecided mind.
Manon ϟ Dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse.